Comme je l’ai déjà mentionné ici, nous avons pris la décision (peu originale, je l’avoue) de réaliser tous nos développements en Java et de produire des fichiers en XML, pour nous ‘ ouvrir au
monde ‘.Dans notre métier, nous ne nous adressons pas à des clients finals, mais avons juste des relations de type Business-to-Business. L’avènement de XML nous est alors apparu comme celui d’un langage universel, une sorte d’espéranto
autorisant enfin la généralisation des échanges électroniques avec nos partenaires, fournisseurs ou clients.Sur le principe, pas de problème, tout le monde parle ou parlera XML. Dans les faits, c’est une autre histoire. En effet, nous avons tous fait des choix dictés par notre appartenance à un domaine d’activité, ce qui se traduit, hélas,
par la mise en ?”uvre d’échanges de messages, aux structures toutes normalisées… mais différentes.Nous voilà obligés de décoder des messages de type Rosetta Net, ebXML, xCBL, Pidx, etc., et j’en oublie, ce qui nous amène à multiplier les interfaces et/ou les outils de traduction et à utiliser des produits de type WebMethods ou
Sonic MQ, efficaces mais coûteux et complexes à mettre en ?”uvre.Au final, nous déployons ces nouvelles couches d’interfaces en recourant à des logiciels difficiles à gérer. De vous à moi, je ne suis pas persuadé qu’il y ait des différences fondamentales entre une commande ou une facture du monde
de l’industrie des composants électroniques et de leurs homologues du monde de la chimie.Alors, se trouvera-t-il un organisme fédérateur, assez fort pour fusionner ces différents messages afin que nous puissions enfin réellement tous parler le même langage ?* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Green… Prochaine chronique mercredi 19 mars
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