Xiaomi souffle aujourd’hui un grand coup tant pour ses ventes que sa réputation : la Cour de District de Columbia (Washington) a donné raison à l’entreprise chinoise qui contestait son placement sur liste noire par le précédent gouvernement.
L’administration Trump avait en effet qualifié Xiaomi d’« Entreprise Militaire de la Chine Communiste » (CCMC en anglais). Interdisant à ses ressortissants d’acheter des produits financiers contenant des titres de l’entreprise (titres, obligations, etc.).
Placée sur la liste à la mi-janvier dernier, la firme avait mis seulement 15 jours à contre-attaquer et porter plainte contre le gouvernement. La Cour de première instance de l’État de Washington n’a donc pas traîné dans le dossier et a donné raison à Xiaomi.
Comparé à un Huawei plus opaque sur le plan financier, le fait que Xiaomi soit cotée en bourse et ne produise que des appareils grand public et aucun équipement stratégique comme des antennes 5G a sans nul doute plaidé en sa faveur. Car selon le tribunal, le gouvernement américain n’a pas montré de liens satisfaisants entre l’entreprise et le gouvernement chinois avant le blacklistage.
A découvrir aussi en vidéo :
L’histoire n’est potentiellement pas terminée, puisque le juge a levé l’interdiction temporairement. Il appartient désormais à l’accusation – aux différents organes du gouvernement américain en somme – de poursuivre ou non la procédure en appel.
Source : Wall Street Journal
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.