Rappelons que le XHTML est destiné à permettre la lecture de documents Web par les navigateurs actuels, et les applications XML. Un XML de transition en quelque sorte, qui combine les balises de description classiques du HTML, et certaines métabalises du XML ou de ses déclinaisons spécialisées : SMIL pour le multimédia, MathML côté mathématiques, SVG en matière de graphisme vectoriel et RDF en ce qui concerne les métadonnées.Contrairement à son aîné, XHTML Basic concentre son champ d’action sur quelques éléments comme le texte brut (en-têtes, paragraphes et listes), les hyperliens, les liens vers des formulaires, les tableaux, les images et les méta-informations.L’arrivée du XHTML Basic dans la cour de l’Internet mobile est intéressante, d’autant que la norme WAP 2.0, attendue dans le courrant 2001, promet le support du langage d’origine, avec lequel la mouture Basic est compatible.L’opportunité pour le WAP de rattraper son retard face au protocole propriétaire de NTT DoCoMo baptisé i-mode, dont la qualité reconnue est de permettre l’écriture directe dans un langage dérivé du HTML et baptisé cHTML (Compact HTML).Une ” recommandation ” du W3C indique que le langage est stable et interopérable.
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