A l’ère du document électronique, on pensait la phase du zéro papier enfin accomplie. Retour en force. La feuille de papier devient, chez Xerox, l’interface privilégiée entre l’utilisateur et le photocopieur
intelligent. Dotée d’une sorte de code à barres à peine perceptible à l’?”il ?” le Dataglyph, qui peut contenir plusieurs kilo-octets d’informations ?”, elle informe le copieur des fonctions demandées
par l’utilisateur : traduction, classement, résumé, recherche d’un document…‘ L’administrateur préimprime à l’avance des feuilles avec leur Dataglyph. Et l’utilisateur coche des cases pour indiquer ses besoins. Il pourra obtenir, par exemple, une traduction en russe de son
document rédigé en anglais, ou un résumé en dix lignes, et l’envoyer à un collègue à une adresse donnée ‘, explique Jean-Luc Meunier, ingénieur de recherche à Xerox Research Centre Europe ?” le XRCE de Grenoble, qui
compte quatre-vingts ingénieurs de toutes les nationalités. Ces informations sont lues par le logiciel de reconnaissance de formulaires Flowport, à l’origine de l’invention de la feuille de papier intelligente.
Laide à la traduction déjà au point
Cette technologie a été développée au centre de recherche du constructeur à Palo Alto, aux Etats-Unis. Objectif : améliorer considérablement la convivialité du photocopieur intelligent, dont les fonctions sont multiples. La partie
concernant l’aide à la traduction automatique, mise au point par une équipe de linguistes, est déjà commercialisée par XXL, l’entité commerciale de XRCE.Mais elle n’est pas encore dotée de l’interface papier. Toutefois, précise-t-on chez Xerox : ‘ Nous considérons que c’est, en soi, une véritable aide à la traduction, car le système traduit les
expressions et les mots-clés qui permettent de comprendre un texte. Il s’appuie, pour cela, sur une analyse sémantique fine, qui étudie tous les mots employés. ‘
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