Selon le Wall Street Journal, Facebook a noué des partenariats avec plusieurs géants de la Tech pour financer sa cryptomonnaie. Visa, MasterCard, Paypal ont investi dans le « Libra », le nom encore officieux de ladite monnaie virtuelle. On trouve également des entreprises non-spécialisées dans la finance, telles que Uber, Booking.com ou encore la première plate-forme de e-commerce argentine MercadoLibre.
Au même titre que ces mastodontes du numérique, Xavier Niel, le patron de Free a également investi 10 millions de dollars -même montant que toutes les parties prenantes- pour rejoindre le projet, selon Les Echos. C’est le seul groupe français qui a pu prendre part à cette monnaie virtuelle.
Au total, une douzaine de groupes ont signé un partenariat avec la fondation « Libra Association », basée à Genève, en Suisse, créée à cet effet par Facebook. L’objectif était de récolter au moins un 1 milliard de dollars pour mener à bien le projet mené par David Marcus, selon le Wall Street Journal. Une vingtaine d’entreprises constiturait le consortium final.
Disponible dans tous les pays dès l’année prochaine
Le dévoilement officiel de la cryptomonnaie devrait avoir lieu mardi 18 juin 2019 avec la publication d’un « livre blanc » signé par l’ensemble des investisseurs, rapporte le quotidien américain. Dès 2020, le Libra devrait être disponible dans tous les pays.
Encore secret –mais plus pour longtemps- ce portefeuille numérique permettra aux utilisateurs de Facebook et ses applications sœurs comme Messenger ou WhatsApp de payer sur le Web. Cette cryptomonnaie sera indexée sur une réserve de devises –soit en euro, dollar, yen et livre.
Selon les experts du cabinet Barclays, le Libra pourrait rapporter à Facebook jusqu’à 19 milliards de dollars supplémentaires. Cela représente un enjeu majeur pour le groupe, dont les recettes sont avant tout fondées sur la publicité pour l’instant.
Source : Wall Street Journal et Les Echos
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