IBM a choisi de livrer pour ce comparatif un modèle empilable au format 3U muni de quatre processeurs à double c?”ur Xeon 7040 (Paxville) à 3 GHz et de composants haut de gamme, facturés au prix fort. Par
exemple, son jeu de composant X3, dédié aux processeurs Intel Xeon qui apporte, entre autres, une gestion optimisée de la mémoire vive, des entrées/sorties et un cache mémoire virtuel de niveau 4.Cela lui permet d’afficher des performances supérieures à celles de son concurrent NEC, mais très en deçà des résultats de ses compétiteurs Sun et HP, qui sont à base de processeurs Opteron. C’est notamment le cas pour les tests
de rapidité processeur (sessions SSL) avec 72 clients, le x3850 réalise 3 687 transactions par seconde, soit un nombre supérieur de 23,45 % aux résultats obtenus par le serveur de NEC.Plus surprenant, le x3850 arrive bon dernier au test de rapidité d’accès en écriture dans la mémoire vive. En l’espèce, le jeu de composants X3 se révèle un handicap pour le serveur car, contrairement au E8500 d’Intel qui
en compte deux, il ne comporte qu’un seul bus cadencé à 667 MHz. Il en résulte un temps de latence supérieur pour accéder à la mémoire locale.Lors des tests de transactions Perl/CGI, qui sollicitent les sous-ensembles de la machine, nous avons enregistré une performance avec 1 000 clients d’environ 118,65 transactions à la seconde, ce qui est notable
car ce score est proche des performances des serveurs Opteron de HP et d’IBM. NEC reste dernier avec 83,25 transactions par seconde. L’utilisation de processeurs à base Xeon Paxville explique la consommation électrique la plus élevée de notre
comparatif, 0,87 kWh contre 0,55 kWh pour le modèle concurrent de HP à base Opteron.La température, elle, se révèle trop élevée en sortie de tuyère, de l’ordre de 41,6?’ C en moyenne, contre 39?’ C environ pour les serveurs de NEC et Sun et 32,6?’ C pour le modèle HP. Ce qui est attesté par les
résultats des mesures de débit d’air expulsé, lesquels le relèguent en queue de peloton en compagnie du serveur de Sun.En matière d’administration, la machine nécessite l’installation d’une carte optionnelle, pour disposer de l’ensemble des fonctions d’administration à distance (Remote Supervisor Adapter II SlimLine). C’est en revanche la
seule qui dispose d’un agent pour environnements NetWare de Novell. Côté maintenance, le boîtier ne nécessite pas d’outils. Des diodes en façade permettent d’identifier directement les composants extractibles à chaud ou à froid. Le modèle est
onéreux.
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