Quelques opérateurs de télécoms : Verizon, AT & T… Au sommet, une poignée de câblo-opérateurs, parmi lesquels CNN ou NBC… Peu d’entreprises TMT, si ce n’est une quinzaine de sociétés de services informatiques, qui trouvaient sur place, au World Trade Center (WTC), leur clientèle de banques d’affaires, courtiers, maisons de titres et cabinets d’avocats. Installées dans ces immeubles, six filiales d’entreprises françaises : Aderly USA, agence pour le développement économique de la ville de Lyon ; C & P Press, éditeur d’ouvrages et de CD-Rom professionnels lié à un groupe pharmaceutique ; Scor US, Unistrat Corporation of America et Coface North America, trois filiales de compagnies d’assurance ; enfin, Carr Futures, filiale d’Indosuez dédiée aux contrats à terme. Depuis leur ouverture, en 1973, les deux tours jumelles du WTC abritaient en effet de très nombreuses institutions financières, organisations gouvernementales, firmes de courtage et autres grandes banques d’affaires ou d’investissements. Morgan Stanley, le plus gros employeur du site, comptait 3 500 collaborateurs sur une cinquantaine d’étages : la plupart d’entre eux sont sains et saufs.
“En faveur de la paix”
Aux côtés des grandes institutions bancaires et firmes de courtages japonaises (Fuji Bank, Asahi Bank, Dai-Ichi, Kangyo Trust, Nikko Securities, etc.), on retrouvait tous les grands noms de la finance internationale et de l’assurance, dont Salomon Brothers, Commerzbank, American Express ou Allstate Insurance Company. De très nombreux marchés à terme et places de marché liées au négoce de matières premières ont totalement disparu. Minoru Yamasaki, architecte en chef du World Trade Center, avait eu pour son ?”uvre ces mots : ” C’est un symbole vivant de l’engagement de lhomme en faveur de la paix dans le monde. “
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