Le site d’e-commerce spécialisé dans les produits et services informatiques et télécoms acquiert Bull Express, la structure de vente par correspondance du Groupe Bull. Créée en 1995, Bull Express a débuté la commercialisation de ses produits sur Internet en octobre 1998. A ce jour, un tiers de ses commandes se fait sur Internet.A ses débuts, Bull Express se réservait aux produits du Groupe Bull. Mais son offre s’est complétée par la suite avec l’apport de produits de grandes marques informatiques. Grâce à son réseau de distribution de vépéciste traditionnel, la société livre les produits commandés sous 24 heures (excepté ce qui touche à la micro). Son offre de produits, essentiellement composée de consommables informatiques, complète ainsi celle de WStore, plus spécialisé dans les PC et les services associés.Par cette acquisition, WStore, ajoute aussi 10 000 entreprises supplémentaires à son portefeuille clients qui compte près de 6 000 entreprises. De par la nature du Groupe Bull, Bull Express apporte aussi à Wstore, en plus d’une clientèle grands comptes, un important parc d’acheteurs provenant de l’administration française.Sur l’année 2000, Bull Express a réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions de francs, contre 170 millions de francs pour WStore. En 2001, la vente de consommables informatiques, devrait représenter un tiers du chiffre d’affaires de Wstore en France, soit plus de 100 millions de francs.Les deux sociétés étaient en discussion depuis l’été 1999, moment où Bull a mandaté un intermédiaire pour trouver un acquéreur à sa filiale, en vue de se recentrer sur son activité services.Cette acquisition est la première réalisée par Wstore après sa levée de fonds de 6 millions d’euros de l’été dernier. Cependant, WStore a peu touché à sa trésorerie dans l’opération, l’essentiel ayant été effectué par échange d’actions. La valeur de cette opération n’a pas été dévoilée, mais ” le Groupe Bull n’a qu’une participation très minoritaire dans Wstore “, affirme Roland Tripard. WStore conserve donc les moyens de procéder à de nouvelles acquisitions. Roland Tripard assure d’ailleurs qu’en ce domaine, “ la politique de la société sera agressive “.
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