” Notre rôle consiste à fédérer les données des applications traditionnelles avec de nouvelles applications et d’autres systèmes d’entreprise, et nous comptons bien prendre le leadership du marché de l’EAI “, explique Stéphane Schweizer, directeur général France de WRQ.En moins d’un an, l’éditeur américain spécialisé à l’origine dans les solutions de connectivité entre PC et systèmes centraux semble avoir réussi son évolution vers l’EAI (intégration d’applications d’entreprise), avec à son actif quatre-vingts nouveaux clients dont Airline Seat, ATT, Nortel… Une mutation amorcée par le rachat, en février 2000, de l’éditeur hollandais d’outils d’intégration d’applications SuperNova.Dédiée aux grands comptes du secteur de la banque, de l’assurance et de l’industrie, ainsi qu’aux grosses PME souhaitant faire basculer leur système d’information sur Internet, la nouvelle version de la suite EAI, de WRQ, est composée de Verastream 8.0 et de Verastream Host Integrator 4.0 (anciennement WRQ Apptrieve).
Compatible avec un plus grand nombre de systèmes centraux
Les principales modifications fonctionnelles se résument, pour Verastream 8.0, à l’intégration d’une interface intuitive graphique permettant à l’utilisateur de créer facilement, et à volonté, de nouveaux objets à partir d’applications existantes, ainsi qu’un moteur d’intégration pour le contrôle des échanges d’informations entre le front-office, le back-office, les applications Web et les grands systèmes. En outre, les capacités d’intégration de progiciels ont été améliorées avec de nouveaux adaptateurs compatibles SAP, Baan et Siebel.Comparé à son prédécesseur Apptrieve, Verastream Host Integrator 4.0, qui a pour rôle essentiel d’extraire les informations des mainframes pour les intégrer aux nouvelles applications Web ou multiniveaux, bénéficie dorénavant d’une compatibilité avec un plus grand nombre de systèmes centraux (3270, 5250 HP700/92, VT52, VT100, VT200, VT400), ainsi qu’avec les plates-formes IBM, AIX et Linux.Disponible dès la mi-mars, la nouvelle gamme Verastream, commercialisée sous forme de licence à partir de 31 500 euros, devrait permettre à la filiale française d’enregistrer un volume de vente de l’ordre de 30 millions de francs sur 2001.
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