Janet Reno, l’attorney general, a rappelé que cette fusion anéantirait les gains de compétitivité acquis depuis que le département de la Justice a entrepris de démanteler ATT, il y a vingt-cinq ans.L’action du ministère américain de la Justice avait entraîné la scission d’ATT en neuf entités distinctes : un opérateur longue distance, ATT, et huit Baby Bells.Cette fusion ?” qui interviendrait entre le deuxième et le troisième opérateur du marché américain, pour un montant estimé à 129 millards de dollars ?” aurait pour résultat d’augmenter le prix du téléphone pour des millions de clients.La fusion est par ailleurs menacée par la Commission europénne, qui s’apprête à la torpiller. Mario Monti, le commissaire européen en charge du dossier estime que les concessions des deux opérateurs ?” sur la question des réseaux Internet, notamment ?” sont loin d’être suffisantes.
Pour leur part, les deux opérateurs s’accordent quelques jours de réflexion afin d’examiner le peu doptions qui leur restent.
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