C’est au dernier ECTS de Londres que nous avons rencontrés les frères West, venus présenter World Sports Car, le jeu qu’ils ont conçus ensembles, sans l’aide de personne. Nous étions alors impressionnés par le niveau de détails atteint dans la modélisation des voitures. Pensez-donc, en retirant les différents capots moteurs et carénages, le spectateur pouvait assister à un véritable travail d’orfèvre ! Bras de suspensions, échappements, moteur, radiateurs, disques de freins, et même les pédales du poste de pilotage étaient fonctionnelles ! Le même soin a été apporté aux infrastructures des circuits. Les décors, à base d’images digitalisées achevaient de rendre l’ensemble encore plus réaliste. Revers de la médaille, il n’y avait qu’une seule voiture en piste ! Le jeu proposera seize voitures, toutes des prototypes ou des voitures de séries de la catégorie GT-FIA. On retrouvera donc les principaux prototypes courant au Mans : Panoz LMGT, Ferrari 333, Riley & Scott, et autres Lola. Remarquez qu’à ce stade du développement (plus de 65 %), les accords de licence pour exploiter les voitures des différents constructeurs n’ont pas encore été signés. Huit circuits officiels ont été reproduits à l’identique, mais celui des 24 H du Mans n’y figure pas (sans doute en raison d’accord de licence avec un autre éditeur). Les frères West entendent signer la simulation la plus pointue possible, et affirment avoir conçu un moteur physique au moins aussi bon que celui de Grand Prix Legends, la référence actuellement, plus de deux ans après son apparition (réalisé par Papyrus) ! Selon Chris et Tony West, leur programme serait même encore meilleur ! Mais conscient qu’une simulation est trop élitiste, ils sont prêts à faire des concessions, et à intégrer une option “arcade” pour rendre le titre plus accessible… Le développement de la version PlayStation 2 par Razorworks n’y est certainement pas étranger (ndr). Et il est vrai que les premières démonstrations font état d’une simulation capable de recréer de manière réaliste toute la dynamique d’une voiture. Les bolides sont indépendants de la route, ce sont les pneus qui transmettent les “informations” au châssis via les suspensions. Comme en vrai, la voiture est suspendue et ses réactions sont fonctions des paramètres qui passent par le train roulant ! Les bolides possèdent des attitudes réalistes : elles hoquètent au gré des aspérités, elles collent au bitume mais sursautent sur les vibreurs, l’avant se soulève selon les accélérations, etc. Selon les commentaires des spectateurs lors de l’ECTS, “personne n’avais jamais vu ça avant” ! Chaque partie mécanique possède une variable, aussi, n’importe quel élément d’une voiture pourra être endommagé ou détruit. Dans le même ordre d’idée, les voitures sont assemblées de panneaux, et tous peuvent être enlevés, ou s’arracher au moindre crash. Bref, conduire dans WSC ne sera pas du tout reposant, à l’image de la réalité ! Pour atteindre un tel niveau de réalisme, les frères West se sont entourés d’un conseiller technique de chez Mc Laren, et ont fait largement appel à leur expérience des sports mécaniques. Enfin, en plus des vues externes classiques, les frères West introduisent une vue cockpit virtuelle à l’image de ce qui se fait dans les simulateurs de vol. Le tableau de bord est totalement intégré à la voiture, la tête du pilote, laquelle supporte la caméra, est indépendante et peut donc être tourner en site et en azimut en temps réel (exactement comme on le fait dans un Quake-like en mode “Mouse Look”). Pour augmenter encore les sensations, West Racing a implémenté une option multi écrans (fonction apparue avec Windows 98) qui permet d’afficher le jeu sur plusieurs moniteurs, comme la version arcade de F355 ! Edité par Empire Interactive, World Sports Car, devrait normalement sortir cet été sur PC et suivra sur PS2. Commencez à économiser, car à notre avis, une grosse configuration sera nécessaire pour le faire tourner… West Racing annonce une trentaine de voitures en course simultanément.
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