Witbe se veut l’observatoire du Net. Pour ce faire, elle a établi une méthodologie de mesure de qualité du réseau fondée sur la transmission de données, baptisée “ protocole W “. Il s’agit de l’agrégation de diverses données recueillies en mesurant la qualité des transmissions (nombre de sauts, taux de pertes, etc. ) TCP, UDP et ICMP, à l’aide de paquets sondes. D’Internet aux intranets, il n’y avait qu’un pas, vite franchi : Witbe étend désormais son service aux intranets étendus, mais aussi aux messageries SMTP/POP3.
Pour les intranets, l’utilisateur aura le choix entre deux versions. Avec la version complète, Witbe reproduit l’ensemble de son infrastructure sur site : un SGBD Oracle pour le stockage des données, des serveurs de mesures et des frontaux de consultation. Elle s’adresse aux sites sensibles, qui ne souffrent aucune fuite d’information.
Compter environ 15 000 F ht pour un intranet
En version légère, l’entreprise est munie du serveur de mesures ; les données sont envoyées sur les serveurs internes de Witbe où elles sont consolidées et mises à disposition des utilisateurs depuis leur navigateur. La surveillance d’un intranet coûte à partir de 3 000 F ht par mois (457 ?) et augment en fonction du nombre et de la précision des mesures. Enfin, pour surveiller les messageries, Witbe crée un compte mail et audite toutes les variables, de l’émission à la réception du message. À l’instar des mesures de qualité de services Internet, ces offres s’adressent aux grands comptes et aux FAI. Fortes de ces mesures, les entreprises peuvent négocier les contrats de services avec leurs prestataires réseau. Dans ce cadre, Witbe peut aussi faire un audit complet de l’infrastructure.
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