C’est un paradoxe propre au monde du vélo : Winora, marque quasi centenaire et établie en Europe, est presque inconnue en France. Pour y remédier, ce spécialiste du vélo urbain a envisagé un angle d’attaque et une stratégie : le vélo à assistance électrique (VAE)… et la santé. En conséquence, Winora lance deux nouveaux modèles en France et s’adjoint les services d’un parrain de renom, le docteur Michel Cymes.
Les nouveautés, le Yucatan iR8f et le Sinus iR380 sont deux vélos de ville caractérisés par un cadre en aluminium, des roues de 28 pouces et une intégration très réussie de leur batterie dans un cadre monotube. Celle-ci est évidemment détachable pour être chargée indépendamment du vélo.
Mais la principale innovation de ces modèles est à chercher du côté de la transmission. Celle-ci n’est plus opérée par une chaîne classique mais par une courroie. Ce mode de transmission très marginal présente deux grands avantages : il est bien plus silencieux qu’une chaîne et surtout, il ne demande pas d’entretien. Terminées les séances de graissage, les tâches d’huile ou encore les traces noires sur le bas du pantalon.
Winora a également doté ses deux-roues d’un éclairage avant et arrière directement alimenté par la batterie ainsi que d’un port USB permettant de charger son smartphone en roulant. En revanche, la partie sécurité a été légèrement boudée et on déplore l’absence d’une puce GPS pour aider à localiser son vélo en cas de vol. Une option qui est pourtant proposée sur la gamme Haibike, les VTT du constructeur allemand.
Le Yucatan iR8f est équipé d’une batterie Yamaha de 500 Wh, il pèse 24,5 Kg et sera vendu 2899 euros. De son côté le Sinus iR380 opte pour une batterie Bosch PowerTube de 500 Wh, il est légèrement plus lourd (26,8 Kg) mais aussi plus cher, 3299 euros.
En proposant des VAE très bien finis et qui ne nécessitent pas d’entretien spécifique, Winora espère convaincre un marché français qui peine encore à investir dans les vélos électriques premium. C’est ici que le patronage de Michel Cymes intervient. Le plus célèbre des médecins du PAF est également « l’ambassadeur santé » du Cojo (comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024). Ainsi, non seulement conseille-t-il la pratique du vélo pour remplacer les trajets courts en voiture, mais il promet également que une amélioration des conditions de pratique du vélo en ville, notamment à Paris, d’ici les JO.
Enfin Winora, n’oublie pas l’argument écologique pour tenter de convaincre. Le constructeur qui affirme promouvoir l’éco-mobilité cite également une étude indiquant que sur un trajet de 10 km en ville, le vélo électrique serait 36 fois moins polluant qu’une voiture.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.