Microsoft l’avait promis devant le juge. Dès son premier correctif, Windows XP devra “permettre aux utilisateurs et aux fabricants de PC de supprimer l’accès à chacun de ses middleware (NDLR : Outlook Express, Media Player, Windows Messenger, Internet Explorer, etc.) pour pouvoir les remplacer par d’autres.” Ce sera bientôt chose faite. Mais le mot “accès” est ici essentiel, car Bill Gates a suivi à la lettre les termes de l’accord : le premier service pack de Windows XP permettra en effet de masquer “l’accès” à des composants comme Media Player ou Internet Explorer, mais ne les désinstallera pas du système. En fait, le service pack se contente d’ajouter une option permettant de choisir quel programme sera utilisé par défaut comme client de messagerie, navigateur web ou diffuseur multimédia par exemple.
Toujours pas de Bluetooth en standard
Les composants Microsoft pourront donc donner l’impression d’avoir disparu, d’avoir été remplacés par Netscape, Eudora ou Real Player, mais les programmes qui le souhaitent pourront toujours y accéder par des appels explicites. De quoi relancer la polémique sur les pratiques anticoncurrentielles de l’éditeur. Comme tous les services pack, celui de Windows XP arrive avec son lot de corrections de bogues et de trous de sécurité. Parmi les nouveautés, on notera la possibilité d’installer l’ossature.Net. Ce n’est qu’à partir des futures versions de Windows XP que les bases de.Net seront installées en standard. Côté améliorations, le correctif permettra la gestion de davantage de périphériques, notamment ceux à la norme USB 2.0, mais Bluetooth n’est toujours pas pris en compte en standard. Une bonne nouvelle enfin, la suppression des multiples sollicitations invitant à souscrire au service d’authentification Passport.Le produit définitif sera disponible au mois d’octobre. Entre-temps, le service pack 3 de Windows 2000 devrait avoir été finalisé.
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