A quelques jours du lancement de Windows 8 et de la tablette Surface, la pression monte pour Microsoft. Le Web est particulièrement attentif au succès de ces deux révolutions qui ne sont pas épargnées par la critique. Pour les utilisateurs historiques, la rupture créée par le nouvel OS est trop radicale. Pour les novices, elle peut perturber en créant une confusion entre les usages tactile et traditionnel.
Pour se redonner un peu de puissance, les dirigeants actuels ont demandé à Bill Gates d’intervenir dans une vidéo de 5 min tournée en interne. Le but est de donner son opinion sur les trois axes majeurs à savoir Windows 8, Windows Phone 8 et la tablette Surface.
Une fusion des OS Mobile et PC
Il exprime son soutien la stratégie de Steve Ballmer, son successeur, et dit tout le bien qu’il pense du nouveau Windows : « C’est un produit capital qui lance Microsoft dans l’ère du tactile. »
Après ces compliments, il se permet tout de même un conseil. Selon lui, Microsoft a tout intérêt à développer un seul système qui soit utilisable à la fois sur un PC et sur une tablette. Pour lui, il faudrait fusionner les deux systèmes.
En disant cela, le patron met le doigt sur un point capital. Même si Apple n’a pas encore sauté le pas en proposant un OS commun, Microsoft aurait effectivement pu – ou dû – tenter cette révolution. Rien de dit que la grande majorité des utilisateurs qui sont encore sous d’anciennes versions (XP, Vista, ou Windows 7) se rééquipent pour pouvoir utiliser Windows 8.
Le dernier mot sera donné au public
L’intervention de Bill Gates vient également donner un point de vue positif après plusieurs critiques émanant de grands patrons de la high-tech. Si l’on se souvient des récentes critiques de Paul Otellini (Intel), les remarques de Paul Allen, cofondateur de Microsoft, ne sont pas non plus passées inaperçues. Il a maladroitement signalé que Windows 8 lui convenait, mais que l’interface pouvait dérouter l’utilisateur. Peut-être en dira-t-il plus dans son autobiographie intitulée Idea Man à paraître la semaine prochaine. Le dernier mot reviendra donc au public. Et, pour Microsoft, cette opinion reste la plus importante.
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