Officiellement, l’installation de Windows 11 ne peut être réalisée que sur des machines dont la configuration est prise en charge par Microsoft. L’OS n’est censé s’installer que sur des machines disposant d’un processeur récent, intégrant un module TPM 2.0 et gérant Secure Boot.
Officieusement, le nouveau système d’exploitation de la firme de Redmond peut tout à fait être installé sur des machines ne respectant pas scrupuleusement ce cahier des charges. Microsoft a même publié sur ses pages de support, des instructions permettant de contourner cette limitation, à condition que la machine soit au moins équipée d’un module TPM 1.2.
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Toutefois, Microsoft a été très clair à ce sujet : les personnes qui se lancent dans l’installation de Windows 11 sur une machine non compatible le font à leurs risques et périls. Par ailleurs, la firme de Redmond a indiqué que les machines non prises en charge fonctionnant sous Windows 11 ne seraient pas éligibles aux futures mises à jour de l’OS et qu’elle ne serait par conséquent pas responsable des éventuels dommages pouvant être causés en cas de problème.
Pourtant, contrairement à ce qu’indiquait la firme de Redmond, certaines machines officiellement non compatibles viennent de recevoir le Patch Tuesday, la première mise à jour de sécurité de Windows 11. Sur notre machine de test, un PC hybride HP Spectre x360 qui ne répond pas aux critères de Microsoft et sur lequel nous avons pu installer Windows 11, la première mise à jour cumulative de l’OS était bien proposée dans Windows Update.
Si cela est plutôt une bonne nouvelle pour les utilisateurs, rien n’indique que Microsoft ne procédera pas à l’avenir au blocage des mises à jour sur les machines ne respectant pas ses critères.
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