Le codec vidéo AV1, développé par l’AOM (Alliance for Open Media), s’apprête à passer une étape importance dans le monde de Microsoft : il va bientôt profiter d’une accélération matérielle sous Windows 10.
Une fois la machine cible parée et équipée du codec, il faudra attendre une mise à jour de Windows prévue dans le courant de l’automne et profiter d’une compression et décompression 100% matérielle…. À condition d’avoir les bons composants.
Pour l’heure, la décompression est 100% logicielle et a un impact sur le taux d’occupation processeur et donc la consommation des machines. Le hic côté GPU, c’est que l’implémentation matérielle vient tout juste de commencer.
Les seules puces graphiques capables de dé/coder l’AV1 sont ainsi :
- Les Nvidia GeForce RTX 30 (disponibles au compte-goutte)
- Les puces graphiques Xe intégrées dans les CPU mobile Intel Tiger Lake (pas encore en magasin)
- Les AMD Radeon de la série RX6000 (officiellement annoncées le 28/10)
Du matériel de pointe voire pas encore vraiment disponible – quand on vous dit que c’est « format du futur ». Testé en situations réelles par Facebook l’AV1, qui est soutenu par Microsoft et les géants du Web (Google, Netflix, etc.) permet de faire de grandes économies de bande passante à qualité égale avec le h.264. Mieux il n’est pas soumis à des royalties ce qui n’est pas le cas d’autres codecs.
Si l’AV1 devrait être adopté par le monde du Web et des services, la guerre autour des codecs n’est pas finie, et certains industriels (Toshiba, Philips, Ericsson, ou encore Orange) tenteront dans le même temps d’imposer leur propre codec MPEG-5 EVC. Il pourrait même tenter d’attaquer les Big Tech au travers d’une plate-forme de licence « patent troll » appelée Sisve.
Source : Microsoft
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