De nombreux modèles économiques ont été tentés par les FAI : gratuit/gratuit, gratuit rémunéré, partiellement gratuit, etc. En ligne depuis le 15 juin, le site WinbeSurf, ouvert par la société Andromis, propose à ses internautes abonnés des heures gratuites en échange d’une participation active à des actions promotionnelles : réponse à un questionnaire, visite d’un site partenaire, achat d’un produit quelconque. Autant d’actions rémunérées en nombre d’heures, à des montants variables selon le type d’action. Les heures fournies sont payées pour l’essentiel par les partenaires, recrutés surtout dans le monde du on line. Pour parvenir à ce modèle, qui n’est rien d’autre que du troc pur et simple, Andromis a eu recours à la SSII spécialisée en télécoms, Smart Telecom.
Un effet du dégroupage
Emballé par le projet, Alain Muleris, directeur de Smart Telecom, reconnaît que ce type de modèle n’est possible que par la mise en ?”uvre effective du dégroupage en France, qui autorise la vente des minutes de communication à un prix moindre. “On pense que ce type de modèle a de l’avenir, prône Alain Muleris. Aujourd’hui, c’est à Winbe de qualifier suffisamment son offre pour capter l’internaute et le garder.” Ce qui est, on s’en doute, l’intention de Guillaume Berriau, directeur d’Andromis ; “Nous comptons énormément sur le marketing viral pour nous faire connaître. Notre seuil critique est de 20 000 internautes, mais nous espérons en attirer de 100 000 à 150 000 d’ici à la fin 2001. Pour ce faire, notre principal levier est l’affiliation, le parrainage entre autres.”Une masse critique nécessaire pour acquérir de la visibilité et gagner la faveur des partenaires off line.
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