A retenir cette semaine : le troisième épisode de la saga Phoenix Wright sur WiiWare, et peut-être Ferrari GT Evolution, un petit jeu de course automobile bien arcade sur DSiWare.
WiiWare Peut-être les concurrents n’ont-ils pas osé se montrer, face au poids lourd Phoenix Wright ? Toujours est-il que c’est vraiment tout ce qu’on retiendra du WiiWare cette semaine.
Phoenix Wright: Ace Attorney Trials and Tribulations On l’aura attendu trois mois, mais le voilà, le troisième épisode de la saga Phoenix Wright sur WiiWare. Pas de surprise, il s’agit toujours d’un copier-coller de l’opus DS, avec les mêmes graphismes ultrapixellisés et une prise en main pas forcément idéale, mais ceux qui se sont régalés avec les deux premiers ne devraient pas être déçus par cet ultime épisode en forme de conclusion à la plus célèbre des sagas « vidéo-ludico-judiciaires ». Pour sa part, l’auteur de ses lignes a un peu de mal à concevoir qu’on puisse se farcir entièrement et délibérément cette trilogie bavarde, terriblement dirigiste, et à l’humour au ras des pâquerettes. Un épisode, pourquoi pas, mais trois ? Enfin, il paraît que tous les goûts sont dans la nature… Reste une question : peut-on raisonnablement espérer voir débarquer un jour sur WiiWare les deux spin-off de la série Ace Attorney, Apollo Justice et Miles Edgeworth ?
Note : 3/5Prix : 1 000 Wii Points
Robin Hood : The Return of Richard Cela dit, trois épisodes de Phoenix Wright vaudront toujours mieux que deux minutes de Robin Hood. Ce « shoot » sorti très opportunément en même temps que le Robin des Bois de Ridley Scott nous ramène 20 ans (au moins !) en arrière, quand tirer sur des « pioupious », trop occupés à traverser l’écran pour nous attaquer, nous semblait le comble du raffinement. Ajoutez à ça quelques fautes de goût difficilement pardonnables, tel un arc qu’on doit recharger comme une arme à feu (ces gens-là ont-ils déjà eu un arc entre les mains ?) et des décors mêlant photoréalisme déplacé et sprites pixellisés, et vous obtiendrez un jeu dans lequel on s’ennuie dès la première minute.
Note : 0,5/5Prix : 500 Wii Points
DSiWare Mots Croisés, c’est juste le huitième jeu du genre… ah, non, pardon : même si on aurait juré le contraire, il semblerait bien que ce soit le premier jeu de mots croisés sur DSi. On perçoit d’ici les clameurs et autres explosions de joie qui montent des cercles des cruciverbistes les plus technophiles.
Ferrari GT Evolution Un bon petit jeu de voiture à 8 €, ça vous dit ? Mine de rien, Ferrari GT Evolution en a sous le capot : une vingtaine de voitures à débloquer, huit circuits, quatre types de courses, un mode carrière vaguement scénarisé, une petite encyclopédie à la gloire de Ferrari, et des graphismes 3D fluides qui, même s’ils ne sont pas à tomber par terre, font honneur au DSiWare.
Alors forcément, ne vous attendez pas à un gameplay trop pointu. C’est très, très arcade, les dérapages sont encore moins réalistes que dans Mario Kart, et si les concurrents ne se gênent pas pour jouer aux auto-tamponneuses, c’est parce qu’ils savent que même s’ils font subir les pires sévices à leurs voitures, elles continueront de rouler comme si de rien n’était. Dommage que, 1 € le circuit, ça fasse un peu cher.
Note : 3.5/5Prix : 800 DSi Points
Mots Croisés Spontanément, on aurait bien voulu tacler ce jeu de mots croisés, et de manière générale tous ces sudokus, mah-jongs, jeux de cartes, voire morpions, bref, tous ces classiques vendus trop chers et dont on pourrait très bien se passer sur une console, tellement ils demandent peu de moyens pour être pratiqués « en vrai ». Mais ça, c’était notre état d’esprit avant que l’on se rende compte que le très sobrement nommé Mots Croisés est le premier jeu du genre (du moins en français) sur DSi. Et qu’on n’a pas toujours un vieux quotidien sous la main. Du coup, la perspective de payer 5 € pour avoir en permanence 120 grilles dans la poche, mises en valeur par une interface sobre et pratique, paraît un peu plus supportable. Voire carrément attirante, pour peu que l’on soit un minimum cruciverbiste.
Note : 4/5Prix : 500 DSi Points
Discolight Attention, arnaque. Même pour 2 €. Inutile d’en dire plus. De toute façon, vous n’avez pas envie de savoir de quoi il s’agit. Promis. Vraiment. N’insistez pas. Bon ok, mais c’est vraiment parce que c’est vous : Discolight fait clignoter vos écrans avec des couleurs fluos, soit selon un « motif » préétabli (type « disco », « pop », etc.) soit en rythme avec ce que perçoit le micro de la DSi. Son ambition : se substituer à une véritable installation lumineuse, à même de mettre le feu au dancefloor le plus glacial. A coup sûr, vous mettrez davantage d’ambiance dans vos soirées en vous contentant d’éteindre et d’allumer en rythme la lumière du salon.
Note : 0/5Prix : 200 DSi Points
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