WeChat, sauvée à nouveau. L’appli peut continuer à être distribuée par les magasins d’applications Apple et Android sur le sol américain. C’est encore une fois la juge de la cour de San Francisco – Laurel Beeler – qui a estimé qu’il n’y avait aucune raison de bannir l’application.
Selon elle, les preuves amenées par l’administration Trump ne sont toujours pas suffisantes et ne mettent pas clairement en évidence qu’utiliser WeChat constitue une « menace des intérêts du pays ou représente un risque pour la sécurité nationale. »
WeChat est très appréciée par les utilisateurs (quelle que soit leur nationalité) qui ont des contacts professionnels ou de la famille en Chine, là où l’appli est l’une des plus utilisées au monde et l’une des seules autorisées par le gouvernement chinois sur son territoire.
Cette appli serait utilisée par 19 millions d’Américains à l’heure actuelle pour discuter, faire des microtransactions ou encore utiliser des services locaux associés à la plate-forme. « Ce ne sont que des spéculations. Le gouvernement cherche par tous les moyens à bannir un moyen de communication largement plébiscité, sans motif valable » déclarent plusieurs défenseurs de la plate-forme.
La réaction des représentants de l’administration Trump n’a pas tardé. Ils ont fait appel de la décision de la juge auprès d’une cour de justice supérieure compétente en la matière. Hors de question que WeChat passe entre les mailles du filet, comme TikTok a su le faire.
Source : Reuters
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