En septembre, Webmiles France se lancera dans le marketing direct avec la vente d’adresses e-mails collectées par le biais de son système de fidélisation en ligne.Webmiles France a été créée en juin 2000 grâce au rachat de FideliNet et de son programme de fidélisation. Aujourd’hui, la start-up compte 120 000 membres en France et 35 000 adresses Internet qualifiées.Webmiles propose aux internautes de communiquer des informations personnelles contre rémunération en ”
webmiles “, la monnaie du site. Ensuite, à chaque fois que les données récoltées sont vendues à un annonceur, l’internaute est rémunéré à hauteur de 3 webmiles, l’équivalent de 60 centimes. L’adresse est achetée au minimum 1,50 franc.” Cette activité représentera 10 % de notre chiffre d’affaires en 2001, et 30 % en 2002. Le reste provient de notre système de fidélisation “, explique Valery Manin, gérant de Webmiles France. D’après ce dernier, le chiffre d’affaires 2001 tournerait autour de 10 millions de francs, et il devrait doubler l’année suivante, permettant d’atteindre la rentabilité.Webmiles pense, d’ici à la fin de l’année, arriver à 150 000 adresses qualifiées. C’est dans cette optique que la société est actuellement partenaire du jeu de loterie emilliard, dont l’enjeu est de gagner une île déserte. “Nous comptons actuellement 1000 inscriptions supplémentaires par jour “, continue le gérant.Et puis, Webmiles, après France Loisir et Prisma Presse vient de signer un contrat avec Lycos.
” Bertelsmann est un acteur important pour nous. Désormais, avec la signature de ce dernier contrat, tous les sites de services de Bertelsmann proposent des points webmiles. “Webmiles France pense atteindre les 200 000 membres d’ici à la fin de cet été et 400 000 à la fin de l’année. De nouveaux partenariats devraient voir le jour afin de compléter l’offre actuelle de fidélisation. Un voyagiste et un financier devrait venir grossir les rangs de la rentrée.
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