Quatre mois après la création de sa filiale française via le rachat du programme de fidélisation Fidelinet, la start-up allemande Webmiles se fait racheter par Bertelsmann Services. Cette filiale du géant multimédia Bertelsmann abandonne du coup Emil, son propre programme de fidélisation, pour celui de Webmiles déjà déployé en Europe (France, Angleterre, Italie et Allemagne) dans le secteur du commerce en ligne. Webmiles devrait donc récupérer les actifs et les contrats en cours d’Emil, après accord préalable des partenaires concernés.Bien que Bertelsmann devienne actionnaire majoritaire, les fondateurs de la start-up restent ” décisionnaires pendant quelques années “, explique le DG de Webmiles France,Vincent Fahmy.Webmiles devrait cependant bénéficier de l’aide de son nouvel actionnaire pour engager de nouveaux développements. Et, en particulier, un service de fidélisation off line. Dans les magasins de ses partenaires, les clients pourront ainsi collecter des ” webmiles “, version papier. En reportant le code-barres sur leur compte Internet, ils bénéficieront des cadeaux proposés sur le site. Parallèlement, Webmiles souhaiterait étendre son marché à celui des entreprises avec, par exemple, des distributions de webmiles aux commerciaux ayant dépassé leurs objectifs.Avec un chiffre d’affaires 2000 prévisionnel d’environ 25 millions de francs, Webmiles revendique déjà 500 000 membres ?” dont 20 000 en France ?” et une centaine de partenaires dans toute l’Europe . En ce qui concerne Webmiles.fr, son directeur général, Vincent Fahmy souhaite doubler son nombre de partenaires ?” 30 aujourd’hui, dont Aquarelle, Marcopoly, Musictoyou et Vitago.
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