Après iPlanet, Iona et Borland, c’est au tour de BEA de céder à la mode des services web. En effet, avec la nouvelle version de WebLogic Server, son serveur d’applications désormais compatible J2EE 1.3, l’éditeur américain livre un outil de développement baptisé WebLogic Workshop. Celui-ci permet, entre autres, de publier dans un annuaire UDDI les méthodes d’un EJB, sous forme de fichier WSDL.Par ailleurs, WebLogic Server 7.0 brille par des options moins en vue, mais beaucoup plus importantes pour une exploitation au quotidien. Il offre ainsi une meilleure gestion de la mémoire cache, qui peut désormais se régler beaucoup plus précisément et une nouvelle machine virtuelle Java, en théorie plus rapide que celle fournie par Sun, qui a été acquise par BEA lors du rachat de la société Appeal Virtual Machines en février dernier.
Une administration plus complète
L’exploitation opérationnelle du serveur fait également l’objet d’évolutions notables : WebLogic 7.0 améliore ainsi son fonctionnement en cluster, avec notamment la possibilité de modifier une application à chaud. Des mécanismes de sécurité sont prévus pour interrompre la mise à jour en cas de problème avec les transactions en cours d’exécution. La console d’administration facilite le maniement des machines en regroupant, comme une unique entité, tous les n?”uds d’une grappe de serveurs.Les fonctions de sécurité bénéficient également d’un sérieux coup de neuf : WebLogic Server 7.0 dispose maintenant de mécanismes de sécurité indépendant de l’application proprement dite. Ainsi, la définition des droits d’accès des utilisateurs s’effectue grâce à un moteur de règles. Néanmoins, il est toujours possible de coupler le serveur avec des solutions d’éditeurs tiers comme RSA, VeriSign, Entrust ou Entegrity.
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