Coincé entre l’omniprésence d’IBM et les parts de marché grandissantes d’Oracle, le numéro deux du serveur d’applications (26,3 % de parts de marché, selon IDC) s’est offert le luxe de présenter
Diablo, la version bêta de WebLogic 9, à deux pas… du salon Oracle OpenWorld de San Francisco. BEA vise un créneau porteur, les architectures orientées services (AOS), domaine que
l’éditeur américain a déjà abordé avec
Liquid Data, une couche d’abstraction permettant d’unifier le contenu de plusieurs applications dans un seul flux de données, publiées sur le Web.Disponible courant 2005, ce serveur utilise massivement les services Web pour rassembler des applications hétérogènes. BEA a ainsi modifié WebLogic Workshop, sa plate-forme de développement, pour produire plus simplement et plus
rapidement des services Web, et a mis en ?”uvre la spécification WS-Reliable Messaging dans WebLogic 9.Celle-ci assure, grâce notamment à son mécanisme de cache, la persistance des messages en cas de panne de l’une des applications. ‘ Un programme peut être arrêté ou mis à jour sans entraîner la paralysie de
l’ensemble du système ‘, explique Mark Carges, directeur technique de BEA.
Un ESB pour 2005
Diablo gère en temps réel l’état des instances du serveur et ajuste automatiquement les paramètres de fonctionnement suivant les spécifications de l’administrateur. Il dispose aussi d’un dispositif de signature
unique basé sur
SAML
(Security Assertion Markup Language) et d’une authentification utilisateur reposant sur l’échange de certificats X.509.Courant 2005, BEA proposera Quicksilver, nom de code de son futur
ESB
(Enterprise Service Bus). Il sera relié aux applications existantes grâce à des connecteurs natifs et exposera leurs services dans un portail. Quicksilver
fonctionnera avec la plupart des bus de messagerie du marché (JMS, WebSphere MQ…), mais s’exécutera en revanche avec le serveur WebLogic.
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