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WebLogic 7 : la complexité en contrepartie de la puissance

La solution de BEA brille par sa simplicité de déploiement d’applications Java, mais son administration requiert un long apprentissage.

Toujours en tête des ventes avec son concurrent WebSphere d’IBM, WebLogic de BEA est un serveur d’applications J2EE doté de toutes les options nécessaires à l’exécution de plusieurs types de composants, des pages web statiques aux servlets, en passant par les EJB les plus évolués. Nous avons installé la version 7 du serveur sur une machine à base de Pentium III, équipée de 512 Mo de mémoire vive et de Windows 2000 Server.

Une installation sans problème

Cette version introduit un nouveau mode d’installation qui, selon l’éditeur, améliore considérablement le processus. Toutes les opérations passent par un assistant graphique qui permet de placer les composants de l’application Java dans un répertoire différent de celui du serveur (C:Program Files…). L’étape suivante consiste à disposer des instances WebLogic, c’est-à-dire des configurations différentes du serveur sur une ou plusieurs machines. Au préalable, il faut installer WebLogic 7 sur chaque machine, la console d’administration restant sur le poste ” maître “. Ce système permet de fonctionner en mode cluster de façon automatique, et d’offrir ainsi un système de tolérance de panne. L’assistant demande enfin de choisir le répertoire cible où placer les applications Java.La configuration de la console d’administration centrale, peut alors intervenir. Développée en Java et accessible depuis le web, elle contrôle l’ensemble des instances WebLogic depuis une interface graphique rudimentaire, aux trop nombreuses options. Une fois indiqués les noms et les ports de communication de chaque serveur, elle règle les échanges de composants Java entre serveurs. Les objets restent en effet installés sur la machine maître et sont invoqués par les ” node manager “. Ces utilitaires, installés et configurés préalablement sur chacun des serveurs physiques, travaillent conjointement avec la console. Les dialogues se font ici par liaisons chiffrées SSL 56 ou 128 bits dont il faut prévoir la configuration. À gauche de l’écran s’affiche la liste de serveurs dont on peut visualiser les performances.La publication d’une application implique ensuite de définir une connexion avec la base de données, Oracle dans notre test. Il s’agit alors d’indiquer l’URL d’accès au SGBD, le nom du pilote JDBC et le nom de l’un des administrateurs Oracle. Cette procédure nécessite de connaître parfaitement les chemins d’accès et le maniement de base d’Oracle dans le cas présent. En cas de problème, des messages d’erreur difficilement lisibles envahissent l’écran. Il faut alors donner le nom du ou des serveurs WebLogic d’exécution des composants et, au besoin, les démarrer. Un assis- tant demande par la suite de choisir l’un des composants, avant de l’installer sur le serveur maître. De cette façon, nous avons pu démarrer un fichier Java EAR (Enterprise Application Archive) qui constitue notre application proprement dite. Les EAR regroupent d’autres fichiers JAR (Java Archive) et WAR (Web Archive). Par ailleurs, WebLogic 7 autorise la mise en cache des images pour réduire les temps d’accès. Mais, la mise en oeuvre de cette fonction passe par de trop nombreuses étapes et menus, comme la création de filtre pour indiquer au serveur les types de document à garder en mémoire. Dernières nouveautés : des utilitaires font leur apparition tel EJBGen, qui génère des EJB en fonction des informations de déploiement et de configuration des serveurs.

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Olivier bibard