” webkool est écrit en langage objet Key 4 et en C. A l’image de Java, il génère des bibliothèques de classes, mais les objets précompilés qu’il produit sont beaucoup plus proche du C et de l’assembleur. Du coup, l’appel de fonctions, à travers la machine virtuelle key, est beaucoup plus rapide qu’avec Java “, commente Patrick Soquet, concepteur du langage Key 4, et cofondateur de l’éditeur américain Tribeworks, qui signe webkool aux côtés d’Artful, une SSII française du libre.D’après ses créateurs, cette architecture permettrait d’assurer une meilleure tenue en charge, à matériel comparable, ramené à des produits commerciaux vedettes, comme IBM WebSphere ou BEA WebLogic.Au titre des fonctions dévolues aux serveurs d’applications figure d’abord l’interface avec un serveur HTTP. Une mission dont webkool s’acquitte grâce à des modules d’exécution pour les serveurs Web Zeus, Apache et Microsoft IIS.Enfin, contrairement à d’autres concurrents du libre (Zope 2.3, de Digital Creations) qui utilisent des langages de scripts pour étiqueter le contenu des pages et les rafraîchir (Server Side Includes), webkool utilise un outil de conversion automatique des langages HTML/XML/XHTML vers des classes rédigées en Key, comprises par le serveur d’application.“Cela permet aux concepteurs graphiques de se concentrer sur la fabrication des documents “, poursuit Patrick Soquet.
Un produit adapté aux architectures Web sans existant
Cependant, malgré ces atouts, webkool n’en est encore qu’à ses premiers pas et souffre de nombreuses lacunes de jeunesse. A commencer par son absence de compatibilité avec Java, massivement utilisé dans le dialogue générique entre éléments d’un système d’information Web (JDBC pour les bases de données, J2EE côté interopabilité, EJB 2.0 pour les objets métiers…).Du coup, webkool intéressera les entreprises qui ne sont pas concernées par la réutilisation de l’existant. Il oblige également au développemement de modules particuliers, pour chaque nouveau besoin d’interface ou de traitement (bases de données, scripts, serveurs Web).Autre écueil, l’absence d’outils de répartition de charge ou de reprise sur incident.En fait, webkool sera livré sous licence GPL dès le mois d’octobre, avec une simple documentation, un débuggeur baptisé Keysbug et les modules de base décrits précédemment. On l’aura compris, les créateurs du produit comptent sur la communauté Open Source pour améliorer la solution.webkool et sa machine virtuelle fonctionnent en environnement Mac OS 9 et 10, Solaris 7/8, Linux et bientôt Windows (32 bits), assurent les deux partenaires. L’outil est déjà exploité par Artful sur des sites comme celui de la radio NRJ.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.