” Le marché des centres d’appels Web est en pleine expansion mais nécessite beaucoup d’investissements, explique Patrice Scetbon, cofondateur d’ Askoo. Outre le mauvais climat actuel autour d’Internet, notre erreur est de ne pas avoir levé suffisamment de fonds au démarrage de notre activité .”En juillet 2000, Askoo avait levé 4 millions de francs auprès de Trinova et de BNP Paribas. La start-up, qui comptait depuis décembre 2000 sur une nouvelle aide financière, n’est pas parvenue à convaincre les investisseurs et a dû fermer ses portes. Onze salariés ont été licenciés.” Nous avions un portefeuille de prospects estimé à plusieurs millions de francs et de nombreux appels d’offres émanant de banques et de grosses web agencies circulaient sur le marché “, affirme Patrice Scetbon. ” D’ici à deux mois, l’externalisation de la relation client va exploser. Cependant, les investisseurs sont systématiquement terrorisés par le mot Internet, sans même prendre en considération les perspectives de marché “, regrette-t-il.Intéressée par Askoo, la filiale française du canadien Webhelp?” qui a levé 25 millions de francs auprès d’Europ@Web ?” serait sur le point de racheter les actifs de la société, selon Patrice Scetbon.
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