Même avec une ligne T1, la rapidité de consultation de sites Internet n’est pas forcément fulgurante. WebEarly 3 de GoTo Software se propose de l’accélérer quel que soit le moyen de communication utilisé. Ce logiciel a été évalué sur un PC avec un Pentium II 400 et 128 Mo de mémoire. L’accès à Internet se faisait par le biais d’un modem Olitec SelfMemory 56K et d’une ligne spécialisée à 2 Mbit/s. Dans son principe, WebEarly est une sorte de proxy sans fonctions de sécurité, que l’on lance avant le navigateur. Il est bien entendu parfaitement compatible avec le serveur proxy protégeant l’accès de l’entreprise. Son action principale consiste à lire, par anticipation, les pages liées à celle qui est en cours de consultation, et donc de rendre, en apparence, les accès instantanés. Sur une ligne partagée, ce procédé risque cependant d’aboutir rapidement à une situation de saturation. Il est donc conseillé de choisir avec soin le nombre de requêtes simultanées, ainsi que la quantité maximale de pages à lire.
Un cache anticipé intelligent
Pour augmenter les chances de correspondance entre les pages lues par le logiciel et les choix de l’utilisateur, WebEarly affecte une priorité à chaque lien. Il analyse pour cela en permanence les termes récurrents dans les requêtes saisies par l’utilisateur, sachant que l’on peut enrichir ou épurer manuellement la table correspondante. Pour optimiser l’usage de la bande passante, le logiciel filtre à volonté les bandeaux publicitaires, mais il faut pour cela renseigner une liste de sites concernés. Si la page en cours de consultation va y chercher l’image d’une publicité, le téléchargement de celle-ci est annulé. Hélas, cette fonction ne sert à rien quand les bandeaux se trouvent en local.
Dans la pratique, le bilan que l’on peut dresser est mitigé, quel que soit le type de ligne. WebEarly se montre inefficace dans le cas d’un site engorgé ou sur certaines liaisons saturées, avec les États-Unis l’après-midi, par exemple. En fait, ce logiciel ne montre pleinement son efficacité que dans le cas d’une liaison de bonne qualité, même en 56K. Tout dépend donc des sites consultés. En complément, l’outil propose de relever les adresses des sites parcourus, dont la liste est ensuite interrogeable en texte intégral.
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