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Web Factory 3 : l’usine des services Web

Business Web Factory 3 permet de développer et d’intégrer des services Web personnalisés. Avec ce produit, la start-up Bowstreet attaque de front les grands éditeurs d’applications Internet.

Business Web Factory est un atelier logiciel destiné au développement et à l’intégration d’applications d’e-commerce en assemblant des services Web. L’architecture conçue par Bowstreet permet d’assembler de manière dynamique plusieurs services Web, et de les personnaliser, en fonction de l’utilisateur. Pour cela, Bowstreet met à disposition divers modèles.Comme la plupart des logiciels concurrents, Web Factory s’appuie sur les deux standards que sont le langage XML et les annuaires UDDI. XML comme standard d’échange d’informations, et les annuaires qui contiennent la description de chaque service et les profils utilisateurs. WebFactory utilise aussi des protocoles en cours de standardisation tels que XAML, (Transaction Authority Markup Language) pour les transactions entre partenaires ainsi que divers protocoles d’échange issus de divers consortium (RosettaNet, IFX, OTA…).

Java génère les composants XML

Plusieurs modules composent Web Factory. Le Designer est un environnement de développement intégré dans l’outil de développement Java de Borland, JBuilder, livré avec Business Factory. Le développement d’un business Web s’opère à partir de composants de base : composant Java, services Web ou Builders.Les Builders sont des composants applicatifs (certains sont fournis, mais il est possible d’en créer d’autres). Leur rôle est de générer le code XML nécessaire lors de l’exécution d’un service. Le Customizer permet de définir des profils d’utilisateurs afin de leur offrir des services personnalisés. Le service Web s’exécute sur le BowsStreet WebEngine, qui va chercher les profils et la description du service sur l’annuaire. Nouveau module de cette version 3, le WareHouse, ou entrepôt de données, stocke les multiples services Web, qu’ils soient internes à l’entreprise ou externes.Le prix de Web Factory n’est pas communiqué, sinon vaguement. “Quelques centaines de milliers de dollars”, selon Patrick Penneroux, le directeur technique de Bowstreet.Les services Web sont le nouvel eldorado des grands éditeurs de logiciels à l’image de Sun, HP, IBM ou encore Oracle. Mais à côté du discours marketing, qui parfois cache mal un lifting d’applications existantes, certaines start-up offrent des produits originaux. C’est sans doute le cas de Bowstreet, créée en 1998 à Boston et qui a ouvert un bureau à Paris en octobre 2000.

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Pierre Berlemont