Waymo a annoncé lundi avoir levé 2,25 milliards de dollars pour mettre les bouchées doubles et permettre à sa technologie de conduite autonome de prendre le large. La firme Silver Lake, le fonds de pension canadien Canada Pension Plan Investment Board et la société basée aux Émirats Arabes Unis Mubadala Investment Company sont les principaux investisseurs.
Waymo est déjà présent dans plusieurs Etats américains
« Avec cette injection de capital et d’expertise, aux côtés d’Alphabet, nous allons renforcer nos investissements dans nos employés, notre technologie et nos opérations, afin de déployer Waymo Driver dans le monde », a déclaré John Krafcik, le patron de la filiale, dans un communiqué.
Egon Durban, qui dirige Waymo avec John Krafcik, a insisté sur la montée en puissance de sa technologie « au-delà des États-Unis ». C’est la première fois que Waymo parle de l’international. Il est présent actuellement à Phoenix, Chandler, Pittsburgh, Las Vegas, Atlanta, Detroit ou encore Austin. Il s’était montré jusqu’ici extrêmement prudent, évoquant simplement le fait d’étendre son service de taxi robot à d’autres villes américaines comme Los Angeles.
Waymo est l’un des acteurs les plus avancés dans la mise en circulation de véhicules sans chauffeur sur les routes américaines. Il a engrangé plus de 20 millions de miles (32 millions de kilomètres) sur des routes publiques dans 25 villes.
Dans la banlieue de Phoenix, il propose un service de taxi robot, Waymo One. Un humain est présent sur le siège conducteur pour prendre le contrôle en cas d’urgence. Depuis l’été dernier, il propose aussi des trajets sans humain derrière le volant, gratuits dans l’après-midi et parfois en soirée. « Des milliers de trajets » auraient déjà eu lieu de cette façon, affirme Waymo.
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