XML devrait être le meilleur des langages de programmation pour développer des services web. Mais il n’a pas été conçu pour coder de tels services applicatifs.
C’est le constat dressé par la start up Clear Methods, qui a présidé à la création du langage de programmation Water.Compatible avec XML 1.0, Water réunit à lui seul les trois fonctionnalités essentielles pour développer des applications pour le web : l’écriture du code par un langage orienté objet, la description de données structurées
persistantes grâce à une syntaxe XML et des mécanismes de description hérités de HTML. Ce langage se distingue donc de XML. Il est dynamique et orienté objet, alors que XML est statique et orienté données.
Des applications XML avec un seul langage
Une particularité : l’absence de différence entre les classes et les instances. En effet, un objet peut être utilisé comme une instance et hériter d’un objet parent pendant que d’autres caractéristiques sont
modifiées pour le différencier de son objet parent. Une philosophie proche de Self, un langage prometteur développé par Sun, qui n’a jamais débouché sur un produit commercial.Mais à la différence de Self, Water est doté d’un mécanisme de multi-héritage d’objets et d’un mécanisme de création dynamique de ceux-ci. Autre caractéristique : il y a peu de différences entre les variables
d’instance et les méthodes. En effet, ces deux éléments sont implémentés par les objets en étant stockés dans des valeurs de leurs champs.L’ambition de Water est de développer des applications XML ?” en particulier des services applicatifs distribués ?” en recourant à un seul langage. Une idée saluée par Jason Bloomberg, consultant au
cabinet Zapthink : ‘ Toutes les couches ?” données, traitement, présentation ?” sont écrites en XML. D’où une courbe d’apprentissage réduite. ‘ Mais l’envol
de Water est conditionné à son accueil auprès des développeurs. S’ils le plébiscitent, Water fera couler beaucoup d’encre.
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