Warlords of Draenor : cinq raisons de plonger dans la cinquième extension de WoW

Après une BlizzCon 2014 riche en annonces, le temps est venu de (re)partir en Azeroth, le monde de World of Warcraft. Eh oui, Warlors of Draenor est sorti mercredi à minuit et les joueurs ont pu s’élancer dans Azeroth pour atteindre le niveau 100 mais, aussi, découvrir une nouvelle région. Enfin, nouvelle région… c’est vite dit.
Pour cette extension, Blizzard a recyclé le monde d’Outreterre, celui de sa première extension, Burning Crusade. Les développeurs l’ont complètement revu, en remplissant certaines zones de vides et scindant des régions en deux. Ils l’ont également garni de tout un tas de nouvelles quêtes, de donjons et de raids. Malgré cela, on ne peut s’empêcher de penser qu’on aurait aimé un peu plus de créativité.

Toujours est-il que nous aimerions bien arpenter cette nouvelle région pour nous frotter à cette nouvelle aventure. Mais, depuis deux jours, les serveurs sont saturés. Impossible de nous connecter à nos deux serveurs de prédilection, même après avoir patienté plusieurs longues dizaines de minutes dans les files d’attente. On a l’impression de retrouver le Blizzard des débuts de WoW quand l’éditeur était débordé par son succès.
Espérons que ces problèmes se résolvent rapidement car les joueurs grognent déjà sur les forums… et nous, nous aimerions bien commencer notre test au plus vite ! En attendant, voilà cinq bonnes raisons de faire votre retour en Azeroth ou simplement de venir découvrir ce fabuleux jeu de rôle massivement multijoueurs, qui a véritablement chamboulé le genre depuis 10 ans.

Raison n°1 : Sésame, ouvre-moi les portes d’Azeroth

Si vous avez précommandé l’extension Warlords of Draenor, vous avez gracieusement obtenu un Sésame. Celui-ci vous offre la possibilité de faire évoluer un personnage du niveau 1 au niveau 90 et de commencer l’extension avec un héros prêt à partir à l’aventure, des sacs à dos, de l’or, et des métiers (forge, travail du cuir, alchimie, etc.) qui collent à sa classe (chasseur, voleur, guerrier, etc.)… Tout ce qu’il faut pour atteindre le niveau 100 dans de bonnes conditions. Si vous utilisez votre Sésame sur un héros 60 ou plus, ayant déjà des métiers, il atteint aussi le niveau 90 mais avec des compétences de création augmentées, elles-aussi.
Dans le cas où vous n’avez pas précommandé le jeu, pas de Sésame. Sauf si vous achetez l’édition collector (80 euros). Toutefois, moyennant la coquette somme de 50 euros, vous pourrez en acheter un et faire ainsi évoluer un personnage abandonné lors d’une précédente extension. Pas de petits profits dans le monde de Blizzard !

Raison n°2 : des graphismes améliorés

Agé de 10 ans, WoW accuse un sérieux retard graphique sur ces nouveaux conccurents (ArcheAge, WildStar, etc.), même si des efforts ont été faits au fil des transformations et améliorations livrées avec les patchs et extensions. Avec WoD, Blizzard a promi une réelle amélioration sur le physique des personnages, certains détails du décor, des armes, etc. Sur les personnages, nous avons effectivement pu le constater dans le moteur de création. Traits plus fins, musculature plus dessinée, polygones formant les poils plus détaillés et allongés, expression du visage moins figée. Il y a du mieux. Maintenant, nous aimerions bien pouvoir constater les autres changements, directement en jeu…

Raison n°3 : Créer son chez soi est enfin possible

Voilà 10 ans que les joueurs en entendent parler : le Housing. Comprenez par là, la possibilité de se contruire un chez soi, quelque part dans Azeroth et de pouvoir s’y retrouver entre amis, membres de Guilde et avoir des bonus liés au métier mais – surtout – une maison où se reposer.
Finis les lits miteux et plein de charençons des auberges d’Ogrimmar, de Hurlevent voire de Shattrath. Adieu les nuits à la belle étoile dans Strangleronce ou près des Grottes du temps. Vous allez enfin avoir un lit rien qu’à vous et des murs à décorer. Bien entendu, Blizzard a limité l’exploitation immobilière du monde à la seule région de la nouvelle extension. Mais bon, c’est déjà pas mal et il devrait y avoir de la place pour tout le monde… Enfin on l’espère. Personnellement, nous nous serions bien installé près de Haches Trippes ou sur l’un des flancs d’Hyjal. Mais puisqu’on n’a pas le choix, on se contentera de Draenor.

Raison n°4 : (re)découvrez un univers ultra riche

Avec autant d’années d’activité et la mythologie d’Azeroth comme toile de fond, WoW est, selon nous, le MMO qui propose le plus de richesses de contenu encore aujourd’hui. Sans compter que Blizzard s’y entend pour raconter des histories.
Trois mondes, plusieurs régions et continents à explorer… c’est vaste ! Certaines quêtes sont enchevêtrées les unes dans les autres vous renseignant sur l’histoire d’Azeroth. Tout comme certains livres éparpillés sur les différents continents du jeu. Quelques missions peuvent même modifier la topographie d’une région. Il y a également une grande diversité de métiers, tant de récolte que de confection, qui vous permettront de gagner de l’argent, voire de faire fortune à l’Hôtel des Ventes, d’améliorer votre équipement ou certains de vos sorts.

Raison n°5 : l’abonnement est payant mais le service suit

Passé le mois gratuit gracieusement offert par Blizzard, il faut s’acquitter d’un abonnement pour continuer à découvrir ou évoluer dans Azeroth. Mensuel, trimestriel ou semestriel, à vous de choisir. Vous pouvez aussi acheter des cartes prépayées dans le commerce si l’idée de confier vos coordonées au studio ne vous emballe pas. Et si payer vous rebutte, sachez toutefois que vos espèces sonnantes et trébuchantes servent à garantir l’entretien des serveurs (bon en ce moment, ils font un peu grise mine), le développement des contenus des différents patchs et correctifs pour améliorer l’expérience de jeu et aussi, dans une certaine mesure, vous offrir l’assistance des Maîtres de Jeu lorsque vous en avez besoin. Débloquer un personnage, signaler des comportements abusifs sur le serveur ou régler un problème technique lié à l’attribution d’un trésor en donjon, les “MJ” sont réactifs et chercheront toujours à vous aider du mieux qu’ils peuvent et dans la limite de leurs moyens.