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Wappup applique au WAP le principe de la tête de gondole

Pour gagner de l’argent avec le WAP, la jeune pousse propose de faire payer les sites qui veulent être mis en avant.

Dans le monde incertain du WAP, chaque jeune pousse tente de trouver le modèle économique de portail mobile qui va lui faire gagner de l’argent. Wappup, connu pour être partie en guerre contre le verrouillage des téléphones WAP par les opérateurs, a entrepris d’appliquer au monde WAP un classique de la grande distribution : la tête de gondole.Comme le WAP est lent ?” ce, jusqu’à l’arrivée des nouveaux réseaux mobiles GPRS et UMTS ?” il importe à ces sites d’être accessibles rapidement. Et pour cela, ils paieront Wappup : un prix forfaitaire par mois et par utilisateur, selon le trafic, si le site WAP a été sélectionné comme page d’accueil du portail, et 1 franc par consultation du portail Wappup si le site WAP a choisi d’être accessible au maximum en trois clics. Pour les autres, le référencement est gratuit.C’est ce qui différencie Wappup de Vizzavi, le portail de Vivendi, qui fait payer tous les sites. Dix-sept sites ont accepté de payer pour le moment. Certains sites sont, à l’inverse, rémunérés pour leur contenu : c’est le cas de l’AFP.Pour attirer du trafic, Wappup a également mis un lien gratuit vers la déclinaison WAP de 15 grands sites Web, représentant un potentiel de 3 millions de personnes. Pour Wappup, l’équilibre sera atteint dès lors que le portail comptera 250 000 utilisateurs, pour un chiffre d’affaires de 90 millions de francs.

Bientôt du m-commerce

La tête de gondole n’est pas la seule brique du modèle économique de Wappup. “Nous allons développer dans les trois mois une activité de conseil pour l’Internet mobile. Nous avons déjà recruté un consultant”, explique François de Guitaut, l’un des fondateurs.Autre axe : la publicité sur le portail. ” Elle sera sous forme de bandeaux, mais nous n’en ferons pas avant l’apparition du GPRS. “ Enfin, Wappup veut figurer parmi les acteurs du commerce mobile. ” Nous avons déjà huit partenaires, et notre plate-forme est prête. “ L’activité pourrait être lancée à Noël, ” mais on risque d’avoir un peu de retard “, confie François de Guitaut.

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Guillaume Deleurence