Le WAP 2.0 précise de nombreux points, qui étaient restés dans l’ombre dans les versions antérieures :- comment sécuriser une communication mobile ;- comment discuter avec un périphérique extérieur ;- comment envoyer et recevoir un message multimédia sur un petit terminal à ergonomie limitée ;- comment informer le fournisseur de services des caractéristiques spécifiques d’un terminal ;- comment configurer un terminal à distance sans intervention de l’utilisateur.WAP 2.0 apporte enfin un niveau de sécurité satisfaisant pour tous, les opérateurs, les fournisseurs de services tiers et les utilisateurs. Il intègre le contrôle des applications téléphoniques, et définit un mécanisme de Push simple et universel.Contrairement aux versions précédentes, il permet aussi la navigation dans un site XHTML (langage intermédiaire, dont se rapproche également l’i-Mode de NTT DoCoMo), et non plus seulement WML et WMLScript. Il définit, enfin, une représentation unifiée de pictogrammes.Ces enrichissements visent à corriger les principaux défauts de jeunesse qui ont pu être constatés. En principe, ils auront pour résultat de rendre enfin le WAP totalement transparent : l’utilisateur ne devrait même plus se rendre compte qu’il fait du WAP.Il disposera de fonctionnalités plus évoluées que l’i-Mode de NTT DoCoMo, notamment en matière de sécurisation des transactions et de services de localisation.Mais cette plus grande exhaustivité a sa contre-partie. Elle prévoit une architecture de serveurs, certes plus puissante et plus ouverte, mais de plus en plus complexe.Et pourtant, WAP 2.0 reste inachevé. Il n’intègre pas les services localisés, bien que ceux-ci soient dès à présent possibles en technologie WAP.Il ne définit pas non plus d’infrastructure de facturation des services. Ces lacunes seront, en principe, comblées par les versions ultérieures.Mais ces nouvelles fonctionnalités pourront-elles être réellement embarquées dans les terminaux ? La taille mémoire, la puissance des processeurs, l’autonomie des batteries n’auront-elles pas besoin parallèlement de faire des progrès ?WAP 2.0, en tout cas, exige le renouvellement des terminaux, et il faut s’attendre à ce que les combinés haut de gamme soient les seuls à l’intégrer dans un premier temps.Cédric Nicolas, directeur technique de l’éditeur de logiciel Ubicco et auteur d’un livre blanc sur WAP 2.0, redoute même que, en raison de la lourdeur des spécifications, certains opérateurs ou groupements d’opérateurs fassent, au moins provisoirement, des choix propriétaires, beaucoup plus rapides et moins onéreux à déployer.Pour plus d’information, on téléchargera le livre blanc WAP 2.0 de Cédric Nicolas sur le site d’Ubicco.Concepteur de solutions multiaccès depuis 1999, Ubicco (Paris) est membre actif non seulement du WAP Forum, mais également du VoiceXML Forum, du SyncML Consortium, du W3C, de l’ASP Industry Consortium, ainsi que de l’Afnor (www.ubicco.com) (www.wapforum.org).
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