SNV, ou Société de numérisation des villes, a été créée en 1995 par trois étudiants. Leur idée : photographier en intégralité les villes. Et pour bien débuter, ils s’attaquent à Paris. La banque Worms, par l’intermédiaire de son fonds d’investissement Sopromec, leur prête les 4,5 millions de francs nécessaires à leur projet. Et ils signent en même temps leur premier client : France Télécom, qui possède désormais l’exclusivité de la base photo parisienne jusqu’en 2002. Depuis, SNV a également photographié pour l’opérateur national la ville de Lyon, et quelques autres petites villes pour des collectivités locales.Aujourd’hui, France Télécom possède 100 % du capital de SNV, pour la plus grande joie de Nicolas Gagnez, président de la jeune pousse. D’ailleurs, ce dernier n’a jamais caché son admiration pour l’opérateur historique. ” Il n’y a pas de place sur le Web pour beaucoup de sociétés, affirme-t-il, mais en ce qui nous concerne, nous gardons une totale autonomie au sein du groupe.
D’ailleurs, nous ne travaillerons pas exclusivement pour France Télécom, au contraire “, ajoute Nicolas Gagnez.SNV emploie en permanence une quinzaine de personnes. Cependant, si l’on prend en compte le personnel nécessaire à la prise des photographies et à leur indexation, l’effectif est alors d’une cinquantaine de personnes.
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