Chez France Télécom, on se contente de préciser que “Wanadoo et Voila n’ont aucune raison de figurer plus longtemps dans un classement où leurs concurrents brillent par leur absence”. Ni Lycos, ni Yahoo!, ni MSN, ne reconnaissent pour l’heure la méthodologie appliquée par Cybermétrie.A l’origine des dissensions, on trouve les techniques de marquages des pages servant de base méthodologique aux mesures d’audience de Cybermétrie.Le principe est simple : un pixel invisible pour l’internaute est implémenté sur chaque page d’accueil des sites clients, ainsi que sur les pages comprenant des bandeaux de publicité. Au final, cela permet, selon Cybermétrie, de comptabiliser avec précision l’ensemble des pages vues, c’est-à-dire chargées par l’internaute lors de la visite du site.Ces partis pris technologiques avaient déjà entraîné, en juillet dernier, un retrait temporaire de Wanadoo du classement Cybermétrie.Contrairement à d’autres outils de mesures d’audience fondés sur la constitution de panels représentatifs (comme MMXI ou Netvalue), Cybermétrie ambitionne de mesurer la fréquentation globale généré par un site Internet.Médiamétrie dispose par ailleurs également d’un panel de 8 000 internautes (Nielsen//Netrating), dont les habitudes de navigation sont répertoriées et publiées tous les mois sous forme d’études. Y figurent l’intégralité des sites mentionnés par les internautes.Aujourd’hui, Cybermétrie est une mesure d’audience payante pour les sites clients participants. Le classement publié au mois d’octobre comprenait 74 références. Caramail, le service gratuit de courrier électronique y occupe la première place avec 30 745 405 pages vues. L’absence durable de quelques-uns des poids lourds de l’Internet francophone pourrait, à terme, entamer la crédibilité de ce classement.
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