” Wanadoo aura un résultat brut d’exploitation positif cette année. Et nous serons bénéficiaires en 2003. “ Le PDG de Wanadoo, Nicolas Dufourcq, s’est engagé auprès des marchés. Le groupe sera jugé en conséquence.La filiale de France Télécom (FT) est dans les temps. Son chiffre d’affaires a grimpé de 30 % au premier semestre, par rapport à 2001, pour atteindre 918 millions d’euros. Cette croissance est notamment due à l’activité strictement Internet du groupe (c’est-à-dire hors annuaires papier) : accès, portail et commerce électronique. Mais c’est surtout l’activité accès à Internet qui porte la croissance du groupe sur ce semestre. Ainsi, avec 459 millions d’euros de revenus, ce pôle fait 69 % de mieux qu’en 2001.Pour expliquer ces bons résultats, Nicolas Dufourcq évoque ce pays “rêvé” qu’est la France pour un fournisseur d’accès. Les opérateurs alternatifs français qui peinent à fournir des offres à des tarifs viables apprécieront sans doute…
Wanadoo attend le millionième abonné haut débit pour fin 2002
En ce qui le concerne, le FAI ne comptait en France que 202 000 abonnés haut débit fin juin 2001, dont seulement 88 000 abonnés ADSL. Un an plus tard, l’opérateur revendique 631 000 abonnés dont 580 000 à l’ADSL. En Europe, ce chiffre monte à 833 000 clients haut débit.A la fin de l’année, le PDG s’attend même à atteindre le millionième abonné haut débit en France si le Conseil de la concurrence accepte la commercialisation des packs eXtense Wanadoo dans les agences France Télécom.Nicolas Dufourcq a même annoncé le lancement à l’automne d’un nouveau forfait ADSL à un débit inférieur à 512 kbit/s afin de courtiser un plus large public et concurrencer les forfaits illimités bas débit des FAI (AOL et Tiscali). Car, selon Nicolas Dufourcq, “la bonne voie pour l’illimité reste le haut débit”.Cependant, il se dit prêt à lancer une offre illimité bas débit si “le marché nous y force”. Autrement dit, si les concurrents s’y mettent… L’offre serait déjà dans les cartons.En position hégémonique sur l’ADSL, numéro un indiscutable sur le RTC, et présent dans l’accès par le câble, Wanadoo renforce chaque année un peu plus sa position sur le marché français de l’Internet. Et signe des temps, c’est la première fois que le chiffre d’affaires de Wanadoo doit plus à son métier de fournisseur d’accès qu’à celui d’éditeur d’annuaires papier. La filiale Internet de France Télécom gagne petit à petit son identité.
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