FAI Souffrant comme les autres de la saignée des marchés financiers, l’une des premières sociétés internet française vaut encore près de 7 milliards d’euros en Bourse. L’objectif d’Ebitda positif pour 2002 est maintenu. Mais, la filiale à 73 % de l’opérateur historique France Telecom ne fait plus que chuchoter l’objectif de résultat net positif pour 2003 avec un versement de dividendes en 2004.Apparue en 1996, Wanadoo est une grosse start-up depuis son introduction en Bourse en juillet 2000 et le rachat de l’ODA (annuaires) à Havas en 1998. C’est d’abord un groupe polymarque (Voila, Marcopoly, Alapage) déployé dans plusieurs pays. Quant à la marque tout récemment labellisée par ses géniteurs comme étant celle de la “positive generation”, elle est identifiée par ses utilisateurs comme fournisseur d’accès et portail de services. En mars 2002, toutes activités géographiques confondues, le groupe se targuait de 6 millions de clients actifs (3 millions en France), 1,5 milliard de pages vues et 645 000 annonceurs sur ses annuaires, dont 200 000 pour le site Pagesjaunes.fr. Wanadoo.fr est devenu dans l’Hexagone une incontestable référence du web. Le numéro 1 de la fourniture d’accès en France et le numéro 2 en Europe n’est pour autant pas tout seul. À ses côtés figurent des Européens d’envergure comme Tiscali, AOL, T-Online. Et c’est sans compter d’autres intervenants sur son marché domestique, dont internet n’est pas le métier premier, comme TF1, M6 voire le Crédit agricole, qui n’entendent pas se cantonner aux troisièmes rôles. Bénéficiaire, Wanadoo le sera probablement. L’activité annuaires joue un rôle économique de premier plan.La deuxième voie passera selon son PDG, Nicolas Dufourcq, par ses abonnés haut débit (près de 500 000), capables de “tirer le revenu par abonné”, et de payer des produits, dont le bas débit rendait l’accès rébarbatif. Ensuite, la positive generation tranchera.Concurrents : AOL, Tiscali, T-Online …
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