Révision du PIB américain du deuxième trimestre, mercredi, et décision de la Banque centrale européenne (BCE) concernant une éventuelle baisse des taux d’intérêt, jeudi… Le menu de la semaine s’annonce chargé pour les investisseurs de la planète.Au vu de cette première journée, ce sont les courtiers américains qui apparaissent les moins détendus. Le Nasdaq a pointé à la baisse dès les premiers échanges (-0,53 % vers 17 heures 30), alors que ce lundi est jour férié aux Etats-Unis pour cause de fête du travail.Les analystes craignent en effet une forte révision à la baisse du PIB américain pour le deuxième trimestre. Lors d’une première estimation, le gouvernement prévoyait une croissance de 0,7 % par rapport au second trimestre 2000. Désormais, la communauté financière table sur un gain de 0,1 %, voire sur une croissance nulle.Dans ces conditions, les bourses européennes, à l’exception de celle de Londres également fermée ce lundi, se sont repliées en territoire négatif peu après 16 heures. Une bien triste journée, puisque, à la mi-journée, Paris gagnait encore 0,73 %, et Francfort 0,92% (-0,23 % à la fermeture).Plusieurs valeurs ont toutefois résisté à ce violent coup de frein, et notamment les médias. NRJ grimpe ainsi de 2,27 %, Métropole TV de 2,08 %, TF1 de 0,77 %, et Vivendi Universal de 0,16 %. L’officialisation de l’acquisition de l’Olympia par ce dernier ne semble pas avoir influencé les investisseurs.Les équipementiers ont également été tirés à la hausse, toujours sous l’effet des déclarations positives de John Chambers, CEO de Cisco, à la fin de la semaine dernière. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Intel, le leader mondial des microprocesseurs, a déclaré percevoir les premiers signes d’une reprise du marché informatique, mais uniquement en Europe.En conséquence, Alcatel poursuit sa remontée (+1,76 %, ce lundi), d’autant que le groupe d’électronique vient de vendre ses usines du Texas à l’américain Sanmina. Siemens est également dans le vert (+1,09 % à Francfort). Enfin, ST Microelectronics gagne 0,52 %.En revanche, le titre France Télécom est toujours aussi déprimé, puisquil repasse à nouveau sous les 40 euros (39,94 euros par action en clôture), et perd 1,84 %. Sa filiale mobile, Orange, affiche une hausse prudente de 0,81 %, tout comme Wanadoo (+0,74 %). A Francfort, Deutsche Telekom gagne 0,33 % à la fermeture.
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