Vous êtes en première année d’une école de commerce. Dans le cours marketing, on vous propose l’étude de cas suivante : ” Etudiez l’impact d’une marque et procédez à l’évaluation d’un possible changement de nom pour la valoriser. ” Super-sujet. L’étudiant attentif se plonge aussitôt dans l’examen de tout ce que la presse peut remonter de turpitudes économiques aussi récentes que multiples. Et sur quoi tombe-t-il ? ” Yahoo! cherche un second souffle “, ” Yahoo! à son plus bas niveau depuis l’été 1998 “, ” Yahoo! fait tanguer Wall Street “, ” Le départ annoncé du PDG de Yahoo! illustre le malaise du premier portail international internet mondial “, ” Yahoo! symbole d’un an de déroute au Nasdaq “, ” Yahoo! symbole de l’effondrement du Nasdaq “, Yahoo dégringole “, “Les portails européens subissent le contrecoup des difficultés de Yahoo!”, “Yahoo! perd son patron et ses bénéfices”, “Yahoo! : les profits disparaissent”, ” Yahoo! perd son ticket gagnant”…WAHOO ! N’en jetez plus ! Prochain titre : ” Yahoo! responsable du dernier tremblement de terre à San Francisco “. Haroo ! sur le baudet, comme dirait La Fontaine…Nous-mêmes en notre sweet home, nous avons débranché notre micro dangereusement connecté sur ce Yahoo! de malheur, de peur qu’il ne fonde, victime d’un tel brasier médiatico-boursier. Mais au fait, est-ce bien les valeurs qui font tomber la Bourse ou, à l’inverse, la Bourse qui tue les entreprises après les avoir essorées autant que faire se peut ?
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
