D’abord l’annonce pétaradante… et ensuite, dans une discrétion relative, les détails moins flamboyants. Le 18 septembre dernier, Free Mobile trompetait le déploiement de la 5G SA sur les fréquences 3,5 GHz à l’échelle nationale (sur 7 154 sites désormais). Cette 5G offre en théorie des débits plus importants ainsi qu’une latence moindre par rapport à la 5G NSA (Non-Standalone Access) qui repose en partie sur les infrastructures 4G.
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L’opérateur ne s’est pas avancé à annoncer des débits, mais la 5G SA devrait offrir une vitesse de téléchargement allant jusqu’à 10 Gbit/s dans des conditions optimales ; dans les faits on tourne plutôt entre 300 Mbit/s à 1 Gbit/s. Durant la journée des communautés relayée par Univers Freebox, l’entreprise a surtout mis l’accent sur la latence : le gain est de 10 millisecondes par rapport à la 5G NSA.
Une latence faible est essentielle pour des usages de pointe comme la gestion des objets connectés en temps réel, la télémédecine, ou encore le jeu en ligne. En revanche, pour les débits, Free ne donne aucun chiffre, se contentant d’indiquer que les performances en téléchargement et en navigation de la 5G SA étaient « équivalentes, parfois supérieures, parfois inférieures » à la 5G NSA.
Il faut néanmoins reconnaître que les vitesses de téléchargement offertes actuellement par la 5G « basique » conviennent pour la majorité des usages. Pas besoin de 10 Gbit/s pour surfer sur internet ou même pour regarder une vidéo en streaming… En revanche, la latence est effectivement importante pour des usages bien précis (ce qui explique d’ailleurs pourquoi la 5G SA a d’abord été déployée pour les entreprises).
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Source : Univers Freebox