Ce routeur du constructeur allemand (ex-Bintec) se positionne dans le trio de tête de ce comparatif, il se classe même premier pour le critère de performance. Des tests avec un débit descendant de 15 Mbit/s en RPV ont
cependant montré qu’il n’était pas capable de dépasser 4,4 Mbit/s dans ce type d’utilisation. Sur le plan de l’administration, il se laisse légèrement distancer, en raison de faibles statistiques, de la présence d’un seul port LAN et de
l’absence de chiffrement SSL. Sur ce dernier point, le constructeur explique qu’il s’agit d’un choix d’architecture, que le chiffrement SSL n’est pas adapté à une utilisation d’entreprise et lui préfère l’IPSec, que ce soit pour le RPV ou pour
l’administration à distance.Le basculement du tunnel RPV sur le WAN secondaire lors de la rupture du lien primaire s’est bien déroulé, même si l’opération nécessite un espace de temps de sept pings. En sécurité, il se révèle très complet : possibilité
d’interfacer le routeur à un serveur d’authentification externe et définition des ACL. Les tests de QoS sont satisfaisants, mais la mise en place des règles de priorité de flux est complexe. Il ne dispose pas d’options de sécurité de type antivirus,
même en option, ce qui le place en retrait par rapport aux modèles de Cisco et ZyXEL. Autant de raisons qui expliquent pourquoi ce modèle sera bientôt retiré du catalogue du constructeur au profit de modèles IAD plus riches et moins chers.
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