Vous pourrez bientôt utiliser WhatsApp pour envoyer des messages sur d’autres services de messagerie instantanée. Contrainte et forcée par la nouvelle réglementation européenne, Meta dispose en effet de six mois pour se mettre en conformité avec le DMA, le Digital Market Act.
Celui-ci impose aux géants du Web de nouvelles obligations, plus strictes, dans le but de mettre fin aux abus de position dominante. Parmi ces nouvelles règles, ils devront, par exemple, assurer l’interopérabilité de leur service avec des plates-formes concurrentes. Ici en l’occurrence, Meta doit faire en sorte que WhatsApp puisse envoyer et recevoir des messages avec des services de messagerie tiers. Et il semblerait que la maison mère de Facebook soit déjà en train de plancher sur le sujet.
WhatsApp déjà prête à se conformer au DMA
Dans une récente version bêta de l’application Android, un indice indique clairement que les équipes en charge du développement de WhatsApp se préparent déjà pour se conformer au DMA. C’est en tout cas ce que laisse penser la capture d’écran publiée par WABetaInfo. Celle-ci affiche le début d’une page de ce qui ressemble à un menu dédié aux conversations de services tiers. Le titre « Third Party Chat », comprenez « Discussions de tierce partie », ne laisse aucun doute quant à la teneur de ce nouveau menu pour l’heure non fonctionnel. Tout porte ainsi à croire que WhatsApp conservera ses propres conversations dans son onglet habituel, et que toutes les discussions provenant d’applications tierces seront regroupées dans ce menu qui leur sera dédié.
WhatsApp n’est pas la seule messagerie instantanée à avoir été listée parmi les services concernés par le DMA. Messenger, la messagerie instantanée de Facebook, également propriété de Meta, devra également envisager un système la rendant compatible avec d’autres services de messagerie.
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Avant que la Commission européenne ne dévoile la liste des « gatekeepers » le 6 septembre dernier, Apple avait argumenté qu’iMessage, son service de messagerie intégré à l’application Message d’iOS, n’était pas assez populaire pour être considérée comme un « contrôleur d’accès ». La firme de Cupertino, qui espérait ainsi passer entre les mailles du filet pour esquiver ces nouvelles obligations imposées par le DMA a, elle, réussi son coup.
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Source : The Verge