Si l’on se fie au discours de nos opérateurs réseaux favoris, tout le monde peut bénéficier d’accès ADSL. Ma perception, à la suite d’une très récente expérience, est toute autre. Au milieu de la tourmente autour de WorldCom (qui n’était pas encore déclaré en faillite à ce moment-là), après la disparition de KPNQwest et au vu des situations de France Télécom et de Deutsche Telekom, nous avons pris la décision de mettre en place nous-mêmes une solution de secours pour notre réseau (national et international).Notre premier réflexe a été, bien entendu, de faire prendre des accès ADSL à toutes nos filiales et de les connecter en RPV-IP au siège, prévoyant le cas où notre opérateur, auquel nous avons externalisé notre réseau, ferait faillite suite à quelque habituelle panique boursière. Surprise, sur une quinzaine de sites, seuls deux d’entre eux pouvaient disposer d’accès ADSL. Pourquoi ? Parce que, malheureusement, le déploiement réalisé par les opérateurs est loin d’offrir une couverture complète. Plus exactement, de nombreuses zones industrielles n’y ont pas accès (faudra-t-il déplacer les usines au c?”ur des villes ?) et lorsqu’elles y ont accès, l’affaiblissement du signal (qui en est responsable ?) est tel, qu’il ne vous permet pas de disposer de ce service.Tout cela a fini avec du bon vieux RNIS, dont je laisserai définitivement l’infrastructure en place, on ne sait jamais…Il est grand temps que tous ces opérateurs arrêtent leurs campagnes médiatiques, leurs acquisitions inconsidérées et fournissent enfin réellement les services qu’ils disent proposer.* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mardi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leurs expériences. Cette semaine, Mister Green.
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