Lorsque nous avons acheté notre dernier serveur quadriprocesseur Unix milieu de gamme, l’un des critères de choix était sa capacité à évoluer pour devenir un modèle plus puissant. Cette approche nous permet de pérenniser l’investissement de base et de faire évoluer nos matériels en fonction de l’augmentation de charge. Nous avons donc étudié la ” Road Map ” du constructeur (sérieux au demeurant) et nous nous sommes assuré des différentes possibilités de mise à jour proposées. C’était il y a un an (une éternité dans notre métier) et aujourd’hui, la modification de la machine que nous avons achetée est ” sortie ” du catalogue. En clair, la mise à jour n’est plus possible. Pourquoi ? Parce qu’entre-temps, un nouveau processeur (toujours plus puissant), dont l’architecture est différente du précédent, est commercialisé et le passage de l’un à l’autre est impossible. Nous avons donc la joie de revoir nos plans, de faire des rotations de parc entre nos filiales pour pouvoir acheter un nouveau serveur capable d’absorber la charge. La faute nous en incombe. Il aurait fallu s’assurer de la durée de vie réelle des machines dans la gamme de notre constructeur favori. Nous aurions constaté alors qu’elle n’est en moyenne que de deux ans. Pour éviter ce genre de désagrément, on repère, avant l’acquisition d’une machine évolutive, sa date d’annonce (pas plus d’un an dans les gammes Unix), et on s’assure que la technologie qu’elle exploite sera conservée au moins deux ans par le constructeur. L’idéal serait de parvenir à obtenir un engagement écrit du constructeur garantissant la possibilité d’évolution. Mais cest une autre histoire…
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