- Votre PC sur grand écran pour moins de 200 euros
- Comment nous les avons testés
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas?
- Résultats du comparatif du 01Lab
Le choix d’un moniteur LCD se heurte souvent à une barrière symbolique : le prix. Aujourd’hui, beaucoup d’utilisateurs s’imposent une limite psychologique de 200 euros, une somme à ne pas dépasser pour s’offrir un écran acceptable sans se ruiner. Cependant, pour les joueurs autant que pour les « travailleurs », le moniteur reste le périphérique le plus important parmi ceux que l’on branche sur son ordinateur. Principale interface entre l’humain et la machine, il est constamment exposé aux yeux de son propriétaire et se doit donc d’approcher le plus possible la perfection.
Malgré la forte baisse de prix des écrans LCD, le choix reste difficile dès lors que l’on ne souhaite pas franchir la barre des 200 euros. Selon les fabricants, les diagonales varient de 22 à 25 pouces (56 et 63,5 cm), mais la qualité d’affichage peut réserver de mauvaises surprises. Pour ce comparatif, nous n’avons donc pas considéré la taille de l’écran comme un critère de choix, mais nous avons privilégié plutôt ses fonctions et ses caractéristiques ainsi que son ergonomie et surtout la qualité de sa dalle LCD.
Full HD et HDCP au programme
Neuf des onze moniteurs au format 16/9 de notre comparatif ont une définition de 1 920 x 1 080 pixels. Ce standard est désormais officiellement baptisé « HD TV 1080p » mais nous préférons continuer d’utiliser l’ancienne appellation de Full HD, plus parlante. Cette définition est indispensable pour afficher les vidéos de 1 080 lignes en « vraie » haute définition sans perte de détails des disques Blu-ray et de la TNT HD. Deux des moniteurs testés, le Philips 225B1CS et le Medion Akoya E54001, sont au format 16/10 et se contentent d’une définition de 1 680 x 1 050 pixels ; le rapport hauteur/largeur de la surface d’affichage est alors supérieur, ce qui satisfera ceux qui utilisent leur PC pour travailler.
Tous les écrans de notre comparatif sont équipés d’au moins une entrée vidéo numérique HDMI ou DVI, compatible avec le dispositif HDCP de protection contre la copie. Indispensable pour afficher les vidéos HD des médias commerciaux, comme les émissions de la TNT HD ou les disques Blu-ray. Ce verrou électronique protégeant les droits d’auteur est systématiquement intégré dans les prises HDMI, mais aujourd’hui, il est aussi présent dans la grande majorité des prises DVI, même celles des écrans d’entrée de gamme. Vous pourrez donc utiliser votre écran comme moniteur pour votre PC, mais aussi comme écran vidéo HD alimenté par un lecteur Blu-ray ou un tuner TNT HD.
A ces prix-là, il n’y a pas de miracle : la richesse fonctionnelle des écrans à moins de 200 euros est plutôt limitée. En pleine guerre des prix, les fabricants rognent sur les coûts de fabrication. La première victime de ces économies est toute désignée : le pied du moniteur. Basique, il offre un minimum de réglages : il n’y a que celui du Prolite B2209HDS-1 d’Iiyama et celui du 225B1CS de Philips qui permettent d’ajuster la hauteur de l’écran. Quant à la possibilité de le faire pivoter en mode portrait, elle est l’apanage du seul Iiyama B2209HDS-1, vainqueur de notre comparatif.
Des fonctions limitées
Les fabricants ont aussi fait des économies sur le design des moniteurs. Leur apparence est peu travaillée, voire austère, et les matériaux utilisés sont essentiellement des plastiques bas de gamme. Même constat pour ce qui est du menu des réglages, ou OSD, qui ne propose généralement qu’un minimum d’options pour le réglage du contraste, de la luminosité ou de la température de couleurs. Les options proposées ici ne sont pas légion ; néanmoins certains fabricants comme Iiyama parviennent à se démarquer dans ce domaine.
C’est finalement au niveau des performances de leur dalle LCD que ces écrans à bas prix offrent globalement une bonne surprise. A l’exception des deux derniers du classement, les temps de réponse des moniteurs sont inférieurs à 12 millisecondes, ce qui est très correct. Rappelons que le temps de réponse d’un écran plat est celui que mettent les pixels pour passer du noir au blanc et inversement ; un temps de réponse supérieur à 20 ms, comme ceux du Viseo 220DX de Packard Bell et de l’Akoya E54001 de Medion, peuvent induire de la rémanence (traces de l’image précédente sur celle en cours) dans les scènes en mouvement.
Les taux de contrastes mesurés sont bons également, les mauvais élèves dans ce domaine étant les deux mêmes plus le 2330 V+ d’AOC. Enfin, la consommation électrique, mesurée par le 01Lab, varie énormément d’un modèle à l’autre ; si elle ne dépasse dans aucun cas 1,4 watt lorsque le moniteur est en veille, elle varie entre 17,1 watts – record absolu – pour notre gagnant qualité/prix, le Dell ST2210, et plus de 40 watts pour l’AOC 2330 V+, l’HP 2310i et le Hanns.G HH251HPB (44,6 watts).
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