Premier argument et premier atout de la V40, l’esthétique tient assurément une place de choix dans la stratégie de Volvo. Avec une ligne tenant à la fois de la berline à hayon mais également du break, elle frappe tout de suite par son originalité. Loin d’être une version 5 portes de la C30, elle se positionne comme une A3 Sportback à mi chemin entre la familiale et le « Station Wagon », mais avec plus de charme et d’inspiration. Elle reprend également en clin d’œil au passé de la marque certains galbes et décrochement de son glorieux ancêtre le P1800 ES. Jolie référence…
Un intérieur soigné
Avoir une belle gueule ne suffit pourtant pas pour percer sur le segment. L’habitacle est original avec sa console centrale flottante, blanche sur notre modèle, et des lignes plutôt réussies. L’écran GPS est bien intégré, le volant tombe bien en main, les matériaux sont globalement de haute tenue. Oui, mais il reste ici et là quelques plastiques peu flatteurs (comodos, bas de portes, partie inférieure de la planche de bord, moquettes…) et quelques ajustements discutables.
Rien de grave, mais suffisament pour laisser à Audi une longueur d’avance dans ce domaine. Mais c’est surtout l’ergonomie qui laisse à désirer, avec sa console centrale parsemée de boutons. Dépourvue de système type iDrive ou MMI, il faut naviguer au petit bonheur la chance entre les boutons, les molettes, les menus et sous menus. Complexe et mal organisé, le tableau de bord et l’ordinateur nécessiteront un temps d’adaptation avant de trouver ses marques.
Le plein de technologie
La Volvo se rattrappe largement côté équipements. Equipements de sécurité, évidemment, puisque Volvo se pose depuis des décennies comme le leader en la matière. Jugez plutôt : la V40 inaugure pour la première fois au monde un airbag piéton situé sous la baie de pare-brise et qui amortit les chocs pour protéger les personnes à l’extérieur du véhicule.
Mais il est également possible d’opter pour de nombreux équipements de haute technologie jusque là réservés aux segments supérieurs. La V40 propose ainsi un régulateur de vitesse actif (doté d’une précieuse fonction embouteillage sur les modèles en boîte auto), le freinage automatique d’urgence en ville, la détection de piétons grâce à une caméra, la détection de véhicules en manœuvre, le détecteur d’angle mort ou encore les feux de route adaptatifs.
Côté agrément, on note la possibilité d’option pour une hifi très haut de gamme et au rendu sonore exceptionnel, pour le stationnement semi automatique, l’alerte de franchissement de ligne ou un GPS. Plus anecdotique, on peut opter pour un tableau de bord TFT sur lequel on pourra paramétrer trois thèmes, tandis que l’éclairage d’ambiance est lui aussi configurable selon sept atmosphères différentes.
Un 5-cylindres sinon rien
Côté moteur, le diesel D2 de 110 chevaux fait son possible pour animer les 1400 kilos de l’engin, mais l’étagement des rapports a été sacrifié sur l’autel du CO2 (94 g/km) qui rend la voiture parfois apathique, surtout à bas régimes. Dommage car le niveau sonore est bien contenu, mais ce bloc manque trop de dynamisme pour être recommandable à bord d’une voiture haut de gamme. Bref, que ce soit en D3 (150 chevaux) ou D4 (177 chevaux), la V40 mérite den casser sa tirelire. A propos de tarif, la V40 débute à 24 980 euros en D2 et atteint 37 220 euros en D4 sur la finition haute Xénium.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.