Les discussions entre les ministères britanniques des Transports et des Sciences, entamé en juin 2014, ont abouti récemment à la publication d’un code des bonnes pratiques pour les tests des véhicules autonomes sur les routes du royaume.
Ce document de 14 pages est une révision d’un précédent texte proposé par les fabricants de ces véhicules en février dernier. Il fournit les règles de base à respecter pour tester ces voitures sans conducteur, des plus petites aux camions, et vient en complément du code de la route qui n’avait évidemment pas prévu ce cas particulier.
La plupart des règles obéissent au bon sens : que la voiture soit assurée et respecte le code de la route britannique. Mais d’autres sont plus spécifiques, comme le fait qu’une personne soit présente à bord pour reprendre le contrôle du véhicule à tout moment. Cette personne doit également suivre les mêmes règles qu’un « conducteur actif » : avoir son permis, ne pas utiliser son téléphone ou quel qu’autre appareil qui puisse le distraire.
Ce code comprend d’autres règles comme le fait de prévenir les autorités d’un test et d’établir un contact avec la police et les pompiers à cette occasion. Les véhicules autonomes devront également, selon ce texte, enregistrer toutes les données durant leurs tests. Celles-ci pourront, à la manière des boîtes noires des avions, aider les chercheurs et enquêteurs à déterminer les causes d’un éventuel incident technique ou d’un accident.
Parallèlement, le ministère des Transports a annoncé ce 20 juillet 2015, la mise à disposition de 20 millions de livres sterling (soit plus de 28 millions d’euros) pour financer des projets permettant d’améliorer la sécurité et la fiabilité des voitures autonomes ainsi que des recherches sur la façon dont elles pourraient être utilisées pour aider des personnes âgées.
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Source :
Department of Transport
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