Waymo met les choses au clair sur Twitter. Pour la filiale d’Alphabet, il faut arrêter d’extrapoler des conclusions hâtives à partir des rapports de sécurité publiés par chaque entreprise développant des voitures autonomes.
https://twitter.com/Waymo/status/1232758355082375168
Des tests hors de Californie ne sont pas comptabilisés
Chaque année, l’Etat de Californie les contraint à communiquer le nombre de kilomètres parcourus et la fréquence à laquelle les conducteurs humains ont été forcés de reprendre le contrôle du véhicule. On appelle cela le taux de « désengagement ». Des chiffres aussitôt repris dans la presse pour juger de la maturité technologique de chaque projet et les évaluer les uns par rapport aux autres.
Le problème, c’est que ces chiffres « ne fourniraient pas d’informations pertinentes », d’après Waymo. Concernant son propre cas, la plupart des tests en environnement réels ont lieu à Détroit ou Phoenix et ne sont donc pas pris en compte.
The Verge avance ainsi qu’il est possible pour une société de se faire déclarer en Californie, mais de passer tous ses tests ailleurs. Les essais sur piste et route privée ne sont pas non plus tenus d’être déclarés.
De cette manière, de nombreux accidents de parcours n’apparaissent pas dans les rapports de sécurité. Ce qui permet de rassurer au passage les investisseurs. Par ailleurs, les environnements de tests diffèrent grandement d’un acteur à l’autre et chacun poursuit des objectifs différents, ce qui rend toute comparaison hasardeuse. Il faudrait au minimum un protocole commun.
Waymo compterait 153 véhicules autonomes et 268 conducteurs dans l’État de Californie. La plupart de ses tests se déroulent autour de son campus de Mountain View. Mais la majeure partie de la flotte de Waymo est située dans la région de Phoenix où il a lancé un service de taxi autonome en 2018.
Source : The Verge
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