- Voir grand pour jouer mieux
- Comment nous les avons testés
- On aime, on n’aime pas
- Et les autres…
Pour se faire une Toile ou s’offrir des sensations fortes dans une partie de jeu vidéo, rien de tel qu’un 27 pouces. Les moniteurs de cette diagonale améliorent nettement l’immersion dans les applications multimédias. Mais ils apportent aussi beaucoup de confort en bureautique. Car si ces écrans s’en tiennent au standard Full HD (1 920 points par 1 080), comme les 24 pouces, ils étirent l’image sur une plus grande surface et améliorent donc la visibilité des caractères affichés dans une page Web ou un traitement de texte. A n’en pas douter, ces moniteurs vont donc vite reléguer les 24 pouces au rang de lucarnes étriquées.
Prix mini… comme les options
Côté prix, le tarif des 27 pouces diminue à vue d’œil. Ils coûtent en moyenne 100 euros de moins que l’an passé, et il est désormais possible de s’en offrir un de bonne qualité pour moins de 300 euros. Attention toutefois, cette fonte accélérée des prix tient au fait que les fabricants ont renoncé à certaines options ou perfectionnements pour compresser les coûts de fabrication.A commencer par le look, puisque sur les dix moniteurs de ce comparatif, quatre sont tout simplement équipés d’un boîtier et d’un pied identiques (Hyundai, Philips, Ilyama et AOC). Ces quatre constructeurs se sont contentés de personnaliser un peu la face avant de leur écran pour se démarquer. Finalement, seul le moniteur Acer propose un design vraiment travaillé, doté de matériaux plus nobles (pied en métal brossé) qui se démarquent ainsi des plastiques bas de gamme de ses concurrents.
Qualité d’affichage au top
Oubliez aussi le réglage de la hauteur du moniteur, aucun des dix modèles testés ici n’étant équipé de pied télescopique. Une fonction essentielle selon nous, mais manifestement pas pour les fabricants. IIyama propose toutefois (à la vente) une autre version du Prolite muni d’un socle ajustable, pour 349 euros (le Prolite B2712HDS-B1). Malgré leur ergonomie et leur look parfois ingrats, ces moniteurs nous ont globalement offert de bonnes surprises en termes de rendu d’image. Lors de nos différents tests, aucun ne s’est révélé vraiment mauvais ou défaillant. Les moins compétents n’ont montré que quelques défauts dans certains domaines précis. Plus généralement, on constate qu’une tendance s’impose dans l’évolution des technologies : le rétroéclairage par Led (diodes blanches) remplace peu à peu les néons. Une bonne maîtrise des Led blanches permet d’améliorer l’homogénéité de la luminosité de la dalle sur toute sa surface, ainsi que le taux de contraste du moniteur, tout en consommant jusqu’à deux fois moins d’énergie.Nous avons mesuré l’homogénéité du rétroéclairage avec une sonde optique très sensible ; ce qui nous permet de calculer la différence de densité du noir sur neuf points différents. Nous avons ainsi remarqué qu’il est tout à fait possible d’estomper les défauts d’homogénéité d’un rétroéclairage par néons (les taches grises sur les fonds noirs) en réduisant son intensité. Nous conseillons d’ailleurs de régler la luminosité de la plupart des moniteurs à environ 45 % (cette valeur est presque systématiquement conseillée par notre sonde de calibration), pour améliorer la profondeur des noirs et éviter la fatigue des yeux.Avis aux fanas de jeux vidéo : les quatre premiers moniteurs du classement se sont révélés très réactifs, à même de satisfaire les joueurs les plus exigeants en offrant une image nette dans les jeux les plus rapides. De quoi s’en prendre plein les yeux !
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